Ce lundi 21 juillet, le ministre des Finances, Gilles Roth (CSV), a présenté la situation financière de l’État aux députés. Il s’agit du bilan arrêté au 30 juin dernier.

Au premier semestre 2025, les recettes de l’État central ont atteint 14,8 milliards d’euros, en hausse de 2,5 % par rapport à 2024.

L’impôt sur le revenu des entreprises a fortement augmenté (+14,8 %), ce qui a permis à l’Administration des contributions directes d’encaisser 7,5 milliards d’euros, soit 3,1 % de plus qu’en 2024.

En revanche, certaines recettes ont baissé. L’Administration de l’enregistrement, des domaines et de la TVA a encaissé 42,2 millions d’euros de moins (-1,1 %). Ce recul s’explique notamment par la baisse des droits d’enregistrement, due aux mesures prises pour faciliter l’accès au logement, et par des remboursements exceptionnels de TVA.

L’Administration des douanes et accises a vu ses recettes progresser de 9,5 %, atteignant 1,2 milliard d’euros.

Les dépenses de l’État ont atteint 14,9 milliards d’euros, soit une hausse de 6,9 %. Les domaines les plus concernés sont l’éducation, la sécurité sociale et les investissements.

Le solde des finances publiques est légèrement négatif : -111 millions d’euros à la fin juin 2025. Le ministre des Finances a  commenté : «Nous maintenons le cap. Nos finances restent solides malgré les incertitudes. Notre pays se porte bien. Notre économie et notre place financière aussi. Nous continuons à investir massivement dans notre avenir et celui de nos enfants. Et aussi dans notre cohésion sociale et nos citoyens. Je reste prudemment optimiste pour l’avenir.»