Près d’1 hectare de panneaux photovoltaïques sera construit à Uckange dans le secteur des Chardons. La moitié de l’électricité produite servira à alimenter la moitié des bâtiments publics.
La centrale photovoltaïque se situera derrière le secteur des Chardons à Uckange. C’est acté. Lors du dernier conseil municipal, les élus d’Uckange ont voté le déclassement d’une zone du lotissement des Chardons. Elle est passée de zone constructible à zone d’aménagement. Cette décision avait été auparavant validée par la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) le 20 mars 2025.
La procédure a été longue. Il a fallu l’avis positif de la Région Grand Est, du Conseil départemental de la Moselle, de la Chambre d’agriculture de la Moselle, de la Chambre des métiers et de l’artisanat de la Moselle, du Scotat (Schéma de cohérence territorial de l’agglomération thionvilloise), de Temo (Territoires et mobilités Moselle nord), ainsi que des communes de Fameck, Florange, Richemont et Illange. L’enquête publique n’a rien relevé. Le document a été publié le 3 juillet dernier.
Près d’un hectare
«C’est un terrain en pente qui n’avait pas trouvé preneur depuis la création du lotissement des Chardons en 1982, explique Gérard Leonardi, le maire. Le site regardait d’un côté sur la zone Sainte-Agathe, de l’autre sur l’A30. Personne n’en voulait.» Après quarante-quatre ans de désintérêt, la mairie a fini par se tourner vers UEM. L’énergéticien électrique messin s’est montré intéressé. Après étude du terrain, la société a proposé de l’acquérir pour en faire un champ de panneaux photovoltaïques. Il y a près d’un hectare, «dans les 998 ares».
L’accord satisfait les deux parties. UEM a acheté le terrain. «On a négocié un tarif préférentiel de revente de l’électricité aux bâtiments publics», explique le maire. «Plus de la moitié de la production servira à alimenter la moitié de nos bâtiments publics à un tarif préférentiel sur quinze ans.» C’est un début. Uckange devrait développer le photovoltaïque dans sa commune. Où ? Pas au sol, en tout cas. Il n’y a pas de foncier. Il reste les toits des bâtiments publics et du parc social. Gérard Leonardi n’en dira pas plus pour l’instant. «C’est dans notre programme des municipales…»
O.J.
(le Républicain lorrain)