En réaction au témoignage d’Irena, la direction du CHNP et la délégation du personnel assurent que le maximum a été fait afin de lutter contre la chaleur caniculaire.

«Oui, les conditions sont compliquées quand il fait chaud, c’est un bâtiment qui n’est plus adapté», reconnaît Larissa Simon, la présidente de la délégation du personnel. «Mais on a tout fait pour améliorer les conditions pour les collaborateurs et les résidents», enchaîne-t-elle. L’éducatrice souligne que «des climatiseurs et des ventilateurs ont été installés. Et mon délégué à la sécurité en a encore commandé afin de rendre la situation plus agréable.»

L’intéressé, Tony Moschetti, précise avoir commandé «presque une cinquantaine de ventilateurs» durant la canicule. «C’était la folie, ce que j’ai reçu comme demandes.» Malgré la très forte sollicitation du personnel, le délégué à la sécurité tient à féliciter la direction pour la rapidité de sa réponse : «On a tout validé dans la minute, on travaille vraiment ensemble, l’un pour l’autre.» La direction du CHNP, via son service communication, fait savoir qu’elle n’est pas restée inactive durant la canicule : «Nous avons distribué de l’eau, fait de la sensibilisation, fait des commandes de ventilateurs. Et nous sommes en train de nous organiser afin d’anticiper au mieux les futurs jours de chaleur.»

Bien qu’il ne nie pas la difficulté de rafraîchir les étages sans climatisation, Tony Moschetti assure qu’il y a malgré tout «des endroits où on peut quand même se rafraîchir : avec la climatisation mobile, des ventilateurs ou en prenant une douche».

«Naturellement, on ne peut pas installer des climatiseurs partout», se défend la présidente de la délégation. Concernant le fait qu’il fasse chaud même hors période de canicule, elle admet «qu’il ne fait jamais très froid dans ce bâtiment, mais nous n’avons presque jamais de plaintes, sauf quand c’est au-dessus de 30 degrés à l’intérieur». «C’est pour cela qu’il y a une nouvelle Rehaklinik en projet», dit-elle.

En réponse aux critiques concernant l’isolation, la direction évoque également le futur bâtiment tant attendu par les soignants. «Ce projet est validé, il y a des discussions avec le ministère et les dernières négociations sont en cours», précise la direction. «Il y a des avancements tous les mois. Les architectes et les responsables sont en train de mettre au point les derniers détails afin de faire un plan pour construire le nouveau bâtiment.» La nouvelle Rehaklinik sera-t-elle prête en 2036? «C’est l’objectif», nous répond-on.