Le dernier Conseil de gouvernement a adopté un projet de loi introduisant un système de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation dans la police grand-ducale.

Retoqué en 2023 par le ministre de la Mobilité de l’époque, François Bausch, le système de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation devrait finalement bientôt voir le jour au Luxembourg. Successeure de François Bausch, Yuriko Backes a présenté, lors du Conseil de gouvernement du 11 juillet, un projet de loi créant une base légale pour l’introduction d’un système ANPR (Automatic Number Plate Recognition) à destination de la police grand-ducale.

Une fois en place, celui-ci permettra aux agents de lire automatiquement et en temps réel les plaques d’immatriculation, puis de les croiser immédiatement avec les bases de données nationales et internationales. «Ce dispositif vise à renforcer la réactivité des services de police face à des situations critiques, comme les enlèvements, les délits de fuite ou les menaces à la sécurité publique», indique le gouvernement dans le résumé de ses travaux.

Les infractions routières non-concernées

Contrairement à d’autres pays, ce système ne servira donc pas à lutter contre les infractions routières (détection du non-port de la ceinture de sécurité, défaut d’assurance ou de contrôle technique…), mais bien à des situations extrêmement précises.

Les députés doivent encore approuver ce projet avant qu’un tel système ne soit mis en place sur les routes luxembourgeoises.