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[Football] Malgré des chances réduites, le Racing garde espoir contre Dila Gori


Le capitaine Farid Ikene s'est dit «frustré» du résultat. (photo archives Editpress)

En ballottage défavorable après sa défaite 1-2 contre Dila Gori, jeudi, le RFCU veut croire que l’exploit est possible lors du match retour en Géorgie.

Malgré la défaite 2-1 à domicile contre Dila Gori, jeudi au stade Achille-Hammerel, tout le monde au Racing s’accordait à dire que la qualification pour le 2e tour de la Ligue Conférence reste possible, jeudi prochain en Géorgie. À commencer par le capitaine Farid Ikene, «frustré» du résultat «car ils marquent sur deux phases arrêtées, pas dans le cours du jeu. On était dans le dur à la fin car on vient d’entamer la saison et eux, en face, ils sont en plein dedans. Mais on peut se qualifier, car on peut mieux faire».

Pour mieux faire, les joueurs de la capitale devront déjà se montrer plus attentifs sur les coups de pied arrêtés, ce qui leur a coûté leur victoire. Si faire le voyage jusqu’en Géorgie et y renverser la tendance ne sera pas facile, Yannick Kakoko veut croire que les siens peuvent le faire, avec une semaine de plus dans les jambes. «À nous de récupérer et se focaliser sur ce match, car tout reste à faire. La fatigue, c’est dans la tête. On peut le faire», lance l’entraîneur du RFCU, qui n’est pas le seul à se montrer optimiste.

«Dans le foot, rien n’est joué d’avance»

«On peut le faire, abonde le défenseur central Joakim Kada. Il y a un match retour et sur 90 minutes, tout est possible. On a fait le plus dur en inscrivant le premier but et au final, ils marquent un but de plus que nous. On va tout faire pour renverser ce résultat. On a pris deux buts qu’on aurait pu éviter, mais c’est la vie. La fatigue n’a pas forcément joué un rôle, cela fait partie du jeu. Là, on a une semaine pour se préparer et voir ce qu’on a mal fait, mais je me répète : on peut le faire.»

L’ambition est là, mais cela s’annonce tout de même difficile chez des Géorgiens qui possèdent notamment les défenseurs centraux portugais, Pedro Mendes (34 ans, une sélection) et Tiago Ilori (32 ans, ex-Liverpool ou Aston Villa).

Blessés, les deux garçons formés au Sporting n’ont pas joué jeudi mais Ilori, présent au stade Achille-Hammerel, est conscient que rien n’est fait : «On savait que cela ne serait pas évident. On savait à qui on avait affaire. Le Racing est une équipe avec de la qualité. Mais on ne va pas se voiler la face, on mérite largement notre victoire. On a pris du temps à prendre nos repères, mais par la suite, on a réussi à prendre le jeu en main. Dans le football, rien n’est joué d’avance, mais on a fait un grand pas vers la qualification».

À Yannick Kakoko de trouver la bonne formule pour le faire mentir, jeudi prochain. Mais à l’écouter, le coach du RFCU ne bouleversera pas ses plans.

Jessy Ferreira