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[Football] Fluminense veut éviter la mainmise de l’Europe


Sur le terrain, Fluminense est emmené par quelques vieilles gloires, comme Thiago Silva en défense. (Photo : afp)

Les Brésiliens espèrent s’ériger en rempart contre une finale 100 % européenne au Mondial des clubs, ce mardi soir contre Chelsea.

Après avoir enflammé le Mondial des clubs par ses résultats et la ferveur de ses fans, l’Amérique du Sud ne peut plus compter que sur Fluminense, adversaire ce mardi 8 juillet de Chelsea lors de la première demi-finale, pour éviter une domination totale de l’Europe. L’autre demi-finale opposera en effet le PSG au Real Madrid mercredi 9 jullet, toujours au MetLife Stadium d’East Rutherford, dans le New Jersey. Portés par une escouade de vieilles gloires, du gardien Fabio (44 ans) au «Monstro» Thiago Silva en défense (40 ans) en passant par l’attaquant argentin German Cano (37 ans) et le meneur de jeu Ganso (35 ans), les Brésiliens ont démontré qu’ils avaient largement les moyens de rivaliser avec les cadors du Vieux Continent.

Les coéquipiers du virevoltant ailier colombien Jhon Arias ont fait plus que résister contre les deux derniers finalistes perdants de la C1, tenant en échec le Borussia Dortmund au premier tour (0-0) avant d’éjecter l’Inter Milan (2-0) en 8e de finale. Chelsea, qui a connu quelques difficultés pour se défaire des autres Brésiliens de Palmeiras en quarts de finale (2-1), est prévenu. D’autant que Fluminense n’est pas un novice en la matière. Victorieuse de la Copa Libertadores en 2023, la formation basée à Rio avait déjà atteint la même année la finale de la Coupe du monde des clubs ancienne mouture, où elle avait été rossée par le Manchester City de Pep Guardiola (4-0).

«Sur le terrain, c’est une autre histoire»

Les succès accumulés aux États-Unis ont donc encore un peu plus décomplexé les Cariocas. «Nous sommes peut-être inférieurs sur le plan financier, mais sur le terrain, c’est une autre histoire, c’est onze contre onze et c’est celui qui en veut le plus qui gagne. Et nous, nous en voulons plus», a estimé l’entraîneur Renato Gaucho. De quoi donner à son homologue chez les Blues de bonnes raisons de se méfier. «L’énergie de Fluminense dans cette compétition a été très forte», a déclaré Enzo Maresca, qui craint une équipe «bien organisée».

Chelsea, 4e de Premier League et lauréat de la Ligue Conference, n’a sans doute pas oublié sa défaite cuisante contre Flamengo (3-1), autre club carioca, qui lui a coûté la 1re place du groupe D. Mais les Londoniens ont depuis effectué un sans-faute, emmenés par leur leader technique Cole Palmer. Et malgré l’usure mentale et physique au bout d’une saison interminable, le groupe ne veut surtout pas lâcher le morceau. «On ne pense pas à la fatigue. Et même si on est fatigué, on veut profiter de ce moment. C’est une bonne occasion de faire quelque chose d’important pour Chelsea», a affirmé le défenseur espagnol Marc Cucurella.

Demi-finales 

Mardi 8 juillet

21 h : Fluminense – Chelsea

Mercredi 9 juillet

21 h : Paris SG – Real Madrid

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