Avec une progression de 0,9 % sur un an, l’emploi salarié ne connaît une hausse que très modérée au Luxembourg tirée par le service public, le commerce, l’hébergement et la restauration.
L’emploi salarié continue la stagnation observée ces derniers mois par le Statec. D’après les chiffres du premier trimestre 2025, il n’a connu une hausse que de 0,2 % par rapport à la fin de l’année 2024. Sur un an, les chiffres ne sont pas beaucoup plus réjouissants puisque la hausse n’est que de 0,9 %.
L’administration et les autres services publics sont à nouveau les branches les plus dynamiques avec une hausse des emplois de 3,7 % sur un an. «Ce sont notamment les services de l’administration centrale et les activités de l’action sociale, sans hébergement pour personnes âgées et pour personnes handicapées, qui ont enregistré la croissance la plus favorable», analyse le Statec. Les activités de commerce, de transport, d’hébergement et de restauration connaissent quant à elles une hausse plus modérée de 1,3 % en comparaison annuelle (et + 0.6 % depuis le dernier trimestre de 2024).
La construction dans le rouge
En revanche, malgré un début de sortie de crise, le secteur de la construction peine à retrouver le chemin de la croissance avec une diminution de l’emploi salarié de 3,3 % depuis un an (et -0,4 % entre la fin 2024 et le début 2025). La construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels, sont les branches qui ont subi les pertes les plus conséquentes. L’industrie (extractive, manufacturière, déchets et énergie) n’est pas au beau fixe non plus avec des emplois qui n’ont absolument pas évolué entre le quatrième trimestre de 2024 et le premier de 2025 et ont même connu une régression de 0,7 % depuis un an.
Enfin, le nombre de salariés résidents a progressé un peu plus que celui des frontaliers (+0,3 % par rapport au quatrième trimestre 2024 pour les résidents contre 0,1% pour les frontaliers). «Le nombre de salariés frontaliers allemands et belges a diminué par rapport au premier trimestre 2024, avec des baisses respectives de 0,5 % et 0,4 %», ajoute le Statec.