Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Si elle a fait le job, vendredi et samedi, à Tbilissi, l’équipe nationale espérait une bonne surprise venant d’Autriche, dimanche, pour prolonger son été. En vain.
«Nous allons tout donner, comme ce que l’on a fait jusqu’à présent. Et si le fait de tout donner rimait avec deux succès, ce serait déjà très bien. Après, si ces deux victoires peuvent nous mener en finale, cela serait vraiment la cerise sur le gâteau parce qu’il y a deux mois si quelqu’un m’avait dit que l’on aurait une chance, j’aurais signé tout de suite», expliquait en marge du déplacement en Géorgie le sélectionneur, Pompiliu Dascalu, dont l’effectif, vainqueur jusqu’alors de trois matches en quatre journées de Silver League, était plus que jamais en course pour se classer à l’une des deux premières places synonyme de qualification pour la finale d’accession à la Golden League.
Après avoir rempli leur première partie du contrat avec brio en ne laissant aucune chance aux pauvres Géorgiens, balayés 25-17, 25-14, 25-9, vendredi, ses hommes ont validé la deuxième, samedi, en terrassant 25-16, 25-14, 25-22 les îles Féroé. Mais quand bien même ils remportaient haut la main leurs deux dernières rencontres de la phase régulière, les Luxembourgeois n’étaient pas assurer de s’offrir une double confrontation pour le titre face aux invincibles Suédois.
Suspendus au résultat du duel opposant, dimanche à Amstetten, l’Autriche à la Hongrie, Gilles Braas et ses partenaires, espéraient une performance autrichienne, qui leur aurait permis de coiffer au poteau les Hongrois. Mais la bonne nouvelle n’est jamais arrivée, ces derniers ayant fait respecter la logique, privant ainsi les volleyeurs du Grand-Duché, troisièmes avec le même bilan, mais un ratio points marqués-encaissés plus faible, d’un immense bonheur. Une fin de campagne qui n’enlève toutefois rien au superbe été de l’équipe nationale, lauréate des JPEE andorrans quelques semaines plus tôt.
