Derniers de la première manche, les Rout Léiwen vont devoir glaner le maximum de points possibles à partir de vendredi en Moldavie pour espérer se maintenir.
Trois jours pour sauver leur peau. Dos au mur avant la deuxième et dernière étape de la saison en division Trophy, le deuxième échelon dans la hiérarchie européenne, les hommes d’Alexandre Benedetti sont condamnés à réaliser un gros parcours, à partir de vendredi et jusqu’à dimanche, dans la capitale moldave, à Chisinau, pour éviter la relégation au sein de la division Conference, que rejoindra la lanterne rouge – et non plus les deux derniers comme ce qui était initialement annoncé avant le retrait de l’Irlande à l’étage du dessus – sur l’ensemble des deux tournois.
Pour l’heure, Christian Olsen, Liam Carroll et leurs partenaires sont dans une posture défavorable. La faute à une première manche mal négociée il y a trois semaines de cela du côté de Makarska, en Croatie, où l’équipe nationale a terminé douzième, c’est-à-dire en queue de peloton avec un seul petit point au compteur après avoir concédé cinq défaites en autant de rencontres, dont quatre (très) étriquées, notamment face à la Moldavie (17-14), qui devance les Luxembourgeois d’une longueur au classement.
Pas une mince affaire
Juste devant les Moldaves, on retrouve la Norvège avec trois unités, soit une de moins que la Turquie, neuvième. Dans une mauvaise dynamique, les joueurs du Grand-Duché, qui ont commencé leur été en se classant à une décevante quatrième place aux JPEE dans la petite principauté pyrénéenne d’Andorre, vont devoir engranger le maximum de points et espérer dans le même temps des contre-performances de leurs adversaires directs pour éviter de se retrouver dans l’ascenseur.
Pas une mince affaire. D’autant plus que la sélection nationale n’a pas été épargnée lors du tirage au sort. Reversée dans le groupe A, cette dernière a hérité des Danois, contre qui elle avait cédé d’un rien en phase de poules en Croatie (21-19), des Croates, sixièmes devant leur public en étant les seuls à avoir tenu tête aux futurs vainqueurs, les Polonais, et surtout de la… Pologne, justement.
Tout sauf un cadeau, donc. Mais les Rout Léiwen ont déjà prouvé par le passé qu’ils avaient de la ressource et qu’ils étaient capables de rivaliser avec les meilleurs. C’est le moment de récidiver.