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Metz et Angel iront à la Pride de Budapest


Tilly Metz et Marc Angel marcheront ce samedi aux côtés des militants malgré l’interdiction de la marche par la police.

Les deux députés européens Tilly Metz et Marc Angel ont décidé de participer à la marche des fiertés de la communauté LGBTIQ+

Ce samedi, les députés européens luxembourgeois Marc Angel (S&D) et Tilly Metz (Verts/ALE) participeront, aux côtés de nombreux autres députés, à la marche des fiertés de la communauté LGBTIQ+ à Budapest. La semaine dernière, la police hongroise a annoncé dans un communiqué qu’elle interdirait la Pride – une décision qui fait écho aux propos tenus par Viktor Orbán dans son discours sur l’état de la nation.

En mars, le parlement hongrois, dominé par le parti de droite Fidesz, a adopté une loi offrant une base légale à la police pour interdire les marches LGBTIQ+, en invoquant la protection des enfants. De plus, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne a récemment déclaré que la loi anti-LGBTI adoptée en 2021 en Hongrie était incompatible avec les valeurs européennes. Pour les eurodéputés luxembourgeois, il s’agit d’une violation grave des valeurs fondamentales de l’Union. Le maire de Budapest Gergely Karacsony a décidé de maintenir la manifestation malgré l’interdiction de la police. Il estime qu’un tel évènement municipal ne nécessite pas d’autorisation officielle. Le gouvernement hongrois a en tout cas prévenu les députés européens tentés de venir qu’ils risquaient des poursuites. 

Pour Tilly Metz, l’interdiction de la Pride est «une attaque claire contre les libertés fondamentales d’expression et de réunion». Pour elle, «il s’agit d’un nouvel exemple dans lequel le gouvernement autoritaire de Viktor Orban cible la communauté queer, les minorités et les groupes marginalisés».

Marc Angel rappelle, dans le communiqué commun des deux eurodéputés, que «l’Union européenne est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit et des droits humains». Pour lui, «le gouvernement Orban semble mépriser toutes ces valeurs et les piétine à chaque occasion».

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