Luc Frieden, Xavier Bettel et Yuriko Backes ont participé au sommet de l’OTAN, ce mardi et mercredi.
Face aux menaces croissantes, les 32 pays Alliés ont unanimement adopté un nouveau plan d’investissement dans la défense. Les membres de l’OTAN se sont ainsi engagés à consacrer 3,5% de leur PIB aux besoins essentiels en matière de défense et 1,5% à la sécurité civile d’ici à 2035. Cet engagement stratégique vise à permettre aux Alliés d’atteindre leurs objectifs capacitaires définis dans le cadre du processus de planification de l’OTAN.
L’objectif est clair : disposer des forces nécessaires pour assurer une défense et une dissuasion collectives efficaces, tout en renforçant la résilience nationale. Le calendrier établi offre la flexibilité nécessaire aux États membres, tout en respectant leur souveraineté. Une révision des objectifs est prévue d’ici à la fin de la décennie, afin de s’adapter aux évolutions technologiques et géopolitiques constantes.
Lors de cette rencontre, le Premier ministre a souligné l’importance de cet accord. «Ce qui se passe en Ukraine impacte directement la sécurité de notre continent et la protection de nos concitoyens. Ce n’est pas une crise lointaine, c’est une guerre en Europe. Notre soutien est motivé par un intérêt commun: défendre l’Ukraine, c’est défendre les principes fondamentaux qui assurent notre propre paix et prospérité.»
Lors du dîner de travail du Conseil OTAN-Ukraine, le Vice-Premier ministre Xavier Bettel a réaffirmé la solidarité du Luxembourg envers Kiev, insistant sur les enjeux directs pour l’Europe : «Ce qui se passe en Ukraine impacte directement la sécurité de notre continent et la protection de nos concitoyens. Ce n’est pas une crise lointaine, c’est une guerre en Europe. Notre soutien est motivé par un intérêt commun : défendre l’Ukraine, c’est défendre les principes fondamentaux qui assurent notre propre paix et prospérité.»
Enfin, la ministre de la Défense, Yuriko Backes, a précisé que «l’effort de défense reste un investissement dans notre sécurité. Il s’agit d’investir de manière ciblée dans des capacités à valeur ajoutée en valorisant les atouts respectifs des Alliés. C’est ainsi qu’on renforce le pilier européen de l’OTAN. »