Invité vedette ce samedi des portes ouvertes du 40e Régiment de transmissions, l’acteur et animateur Stéphane Bern a enchanté les visiteurs par sa gentillesse et sa disponibilité. Un parrain rêvé pour faire la promotion du régiment mais aussi de Thionville.
Accueilli par les notes délivrées par la Musique de l’Arme Blindée Cavalerie, capable de livrer une version enjouée de Holiday , de Green Day, l’animateur et comédien franco-luxembourgeois Stéphane Bern est arrivé quartier Jeanne d’Arc dès 10 h 30, au moment de l’ouverture au public des portes de l’enceinte militaire. Accompagné par le chef de corps, le colonel Lara – qui quittera son commandement le 1er juillet –, le maire de Thionville Pierre Cuny et la députée Isabelle Rauch, le spécialiste des têtes couronnées s’est prêté de bonne grâce aux selfies que lui réclamaient les visiteurs. L’occasion de mesurer sa cote de popularité, laquelle est manifestement toujours au top.
Le colonel Lara a estimé qu’il voyait en lui « un formidable ambassadeur pour notre régiment, dont il est le parrain depuis 2016. » « J’essaie de venir au moins tous les deux ans » , lui a-t-il répondu, prenant son rôle de parrain très à cœur. « C’est comme être parrain d’un enfant, ça implique des responsabilités. » Lui-même colonel de réserve dans la gendarmerie, Stéphane Bern a assuré les militaires qu’ils « pouvaient compter sur lui pour défendre Thionville et le régiment. Thionville, c’est un peu mon point d’ancrage. Tous les chemins m’y ramènent… »
Finir sur une bonne note
Une façon idéale de lancer cette journée portes ouvertes, à laquelle étaient attendus pas moins de 3 000 visiteurs, comme il y a deux ans. Et pourquoi pas susciter des vocations dans le public. Toujours une histoire de transmission. Avec un programme des réjouissances attractif et un soleil radieux, le challenge avait de bonnes chances d’être réussi. Ce sont d’abord les sapeurs-pompiers de Thionville qui ont fait la démonstration, toujours spectaculaire, d’un exercice de désincarcération. Suivi de combats au corps à corps, et au déploiement d’un détachement de transmissions.
Il était également possible de monter dans une cabine de Mirage 2 000 fournie par la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, tirer à la carabine, suivre le vol d’un drone, assister au montage d’un centre opérationnel, observer un Centaure – le blindé de la Gendarmerie nationale – ou encore des véhicules historiques. Et fête de la musique oblige, la journée s’est conclue sur de bonnes notes.
O.M.
(Le Républicain Lorrain)