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[Tennis] Rodesch : «J’espère remporter mes trois matches afin de me retrouver sur le grand site»


À 23 ans, le Luxembourgeois Chris Rodesch s’apprête à disputer le deuxième Grand Chelem de sa carrière. (Photo : vincent lescaut/l'essentiel)

Après celles de Roland-Garros, Chris Rodesch participe aux qualifications du Grand Chelem londonien à partir de lundi. Sur une surface, le gazon, qu’il a dû apprendre à apprivoiser.

Après Roland-Garros, vous avez encore effectué un tournoi sur terre battue à Vicence, en Italie, avant de basculer sur gazon. Racontez-nous comment s’est passée cette transition ?

Chris Rodesch : C’était très dur, c’est quand même un gros changement, d’autant que c’est la première fois que je joue sur gazon. Concernant mes premiers matches, j’ai de mieux en mieux joué. C’est un peu dommage d’avoir perdu le dernier (NDLR : au deuxième tour des qualifications de Nottingham), qui était très serré. La décision s’est faite seulement sur un ou deux points. Sinon, j’ai pu m’entraîner chaque jour de la semaine et je reste positif pour Wimbledon quant à avoir un bon niveau de jeu dans l’optique de faire un résultat.

Quels ajustements avez-vous dû opérer en priorité ?

Les services et les retours sont extrêmement importants. Sur terre battue, tu es déjà très concentré sur cela, mais c’est encore un cran au-dessus sur herbe. Et la première ou la deuxième balle après le service, il faut être agressif. Au départ, j’avais peut-être encore un style de jeu qui correspondait plus à la terre battue, mais au fil de la préparation j’ai pu m’adapter davantage à la surface.

Une surface que vous découvrez, donc…

Oui. J’ai fait mes premiers entraînements, mes premiers matches. C’est quand même quelque chose de très différent : les balles rebondissent très bas, c’est un autre tennis. J’ai bien fait de rester positif malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer au début. Je suis fier de cela, de rester dedans et d’essayer de trouver des solutions.

Êtes-vous satisfait de votre niveau de jeu ?

Les matches, c’est très différent de l’entraînement. Le premier a été compliqué pour moi, je n’avais aucun rythme. Le deuxième l’a également été, mais mon adversaire (NDLR : le Kazakh Mikhail Kukushkin, ancien joueur 39e mondial) a commis quelques erreurs, ce dont j’ai profité. Et lors du troisième, mon niveau de jeu était le meilleur. J’étais le plus fort sur le court, j’ai gagné plus de points que mon adversaire, mais ce dernier a mieux joué dans les moments clés.

Je peux faire mieux et je veux le prouver en atteignant un meilleur ranking

On connaît vos points forts, vous êtes, entre autres, un joueur puissant. Est-ce que le gazon, qui est une surface plus rapide que la terre battue, convient à vos qualités ?

Je l’espère. Au fil des semaines, j’ai trouvé de plus en plus de solutions. J’espère pouvoir prouver que c’est une surface que je maîtrise. J’ai également pu m’entraîner avec des joueurs très forts à Nottingham, c’est aussi positif.

Que vous inspire Wimbledon ?

Je me réjouis de disputer les qualifications, c’est certain. C’est un peu dommage que celles-ci ne se déroulent pas sur le site principal, mais sur un autre, car ils ne veulent pas abîmer les terrains pour le tableau final. Le feeling sera différent de celui à Roland, mais ça reste Wimbledon. J’espère remporter mes trois matches afin de me retrouver sur le grand site. Cela va être une très bonne expérience, et puis, en plus, tous les billets ont déjà été vendus pour les deux premières journées des qualifications. En Angleterre, la culture tennis est très importante. Par exemple, des records d’affluence ont été battus lors du dernier Challenger auquel j’ai pu participer.

En l’espace d’un gros mois, vous aurez disputé les qualifications de deux Grand Chelem. Vous mesurez le chemin parcouru depuis que vous vous consacrez pleinement au circuit professionnel, c’est-à-dire depuis un an ?

J’ai réussi à réaliser quelque chose de spécial, mais je ne suis pas encore totalement satisfait. Je peux faire mieux et je veux le prouver en atteignant un meilleur ranking.

À Paris, il y avait beaucoup de supporters luxembourgeois pour vous soutenir, ce sera également le cas à Londres ?

Je ne crois pas qu’ils seront autant. Ce qui est sûr, c’est que mes parents et ma sœur seront présents ainsi que mon grand-père peut-être aussi.

Remporter votre premier match en Grand Chelem le jour de la fête nationale, ce serait un beau clin d’œil…

Oui, ce serait une bonne journée pour gagner mon premier match en Grand Chelem (il sourit). Cela me rendrait très fier.

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