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[Cyclisme] Eislek Gravel Luxembourg : «Le parcours est super»


Loïc Bettendorff va participer à sa première épreuve de gravel de la saison. (Photos : jean-jacques patricola et hugo barthélemy/fscl)

Vianden accueille samedi une manche UCI Gravel World Series, l’Eislek Gravel Luxembourg. Loïc Bettendorff, 41e des Mondiaux 2024, nous présente cette grande première!

Un sacré événement pour une première! Partout dans le monde, la tendance gravel s’étend chaque jour davantage. Sécurité, beauté des paysages : les raisons qui poussent les sportifs vers cette pratique composée d’un savant mélange de cyclo-cross, VTT et route sont multiples. On s’attendait donc à voir les compétitions se développer. Pour sa première course de gravel, le Luxembourg a vu grand, puisque ce samedi Vianden accueille carrément une manche UCI Gravel World Series.

Et qui dit course de gravel dit aussi course de masse. Ainsi, l’Eislek Gravel Luxembourg va accueillir près de 1 300 compétiteurs qui seront sûrement ravis de participer à cette fête. Parmi eux, le Luxembourgeois Loïc Bettendorff, 41des Mondiaux 2024 remportés début octobre par Mathieu Van der Poel.

Vous avez terminé récemment deuxième de la dernière étape du Tour of Malopolska, en Pologne. Comment situez-vous votre forme?

Loïc Bettendorff : Cela va bien, même si j’étais un peu malade la semaine passée. Sinon, j’ai connu beaucoup de problèmes mécaniques cette saison. Comme sur le Circuit des Ardennes (40e au classement final) ou plus récemment en Italie sur le circuit du Porto-Trofeo Arvedi (67e). J’étais dans les premières positions jusque dans les derniers mètres, où ma chaîne a sauté. Ma forme n’était pas parfaite, mais c’était bien. Sur le Tour of Malopolska, j’étais bien dans la dernière étape, mais finalement, la décision de l’organisation de geler les temps alors que je pouvais terminer deuxième du classement final (la course avait été neutralisée pour un problème de sécurité rencontré) est tombée. Nous étions échappés et nous avions près de huit minutes d’avance lorsque cette décision a été prise.

Vous voilà au départ de la première édition de l’Eislek Gravel Luxembourg. Vous avez eu une première approche l’an passé avec les Mondiaux de gravel que vous avez terminés en 41e position…

Oui, j’étais parti au départ aux environs de la 150e position. J’ai dû remonter constamment. C’était ma première course de gravel et je pensais que j’en referais d’autres rapidement. Mais cela n’a pas été le cas et, ce samedi, il s’agira de ma deuxième compétition de ce type. Je suis très motivé pour ce samedi. Le parcours est super. Je vais prendre le départ comme si l’arrivée était jugée en haut de la première côte et après je vais regarder (il rit).

Vous l’avez reconnu?

Je connais bien plusieurs secteurs. Dès le départ, il y a cinq kilomètres de bosse. C’est bien pour remonter aux avant-postes. C’est très difficile. Après, la descente n’est pas simple. On retrouve quelques passages techniques, on passe ensuite en Allemagne en montant au niveau de la piscine de Vianden. On va rouler deux fois un grand circuit, puis un troisième plus petit.

Il est important de faire comme si nous étions dans un cyclo-cross pour la première heure

Seriez-vous d’accord avec ce que résumait voici quelques mois Christine Majerus, le gravel, c’est un long cyclo-cross?

(Il rit) Oui, c’est ce que je me suis dit lors des Mondiaux. C’est un cyclo-cross de cinq heures! Il est important, je pense, de faire comme si nous étions dans un cyclo-cross pour la première heure afin d’intégrer de bons groupes. Lorsqu’on se retrouve seul, c’est du suicide, on peut ne pas finir la course.

C’est une discipline que vous aimeriez pratiquer davantage à l’avenir?

Oui, cela me plairait bien.

Les incidents mécaniques sont multiples en gravel. Comment procéder pour se parer au mieux?

Il y a les postes matériel qui sont importants, car c’est l’endroit où on a le droit de changer quelque chose en cas de pépin, même si chaque coureur possède avec lui de quoi réparer au plus vite en cas de pépin. Par exemple, en cas de crevaison, avec les nouveaux pneus, on peut continuer à rouler avec moins de pression.

Il faut donc aussi compter sur la chance?

Oui, c’est important, car les problèmes peuvent être nombreux.

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