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Ascension du Mont-Blanc : «Quand nous avons hissé le drapeau luxembourgeois, c’était une vraie fierté»


Après plusieurs jours de marche, les deux Luxembourgeois ont pu brandir le drapeau luxembourgeois à 4 800 mètres d’altitude. (Photo : keyvan safavi)

Keyvan Safavi et Ricardo Matache, deux jeunes Luxembourgeois, ont réussi leur défi de gravir la plus haute montagne d’Europe. Non sans difficulté.

Ils l’ont fait ! Mardi, à 7 h 09 du matin, deux Luxembourgeois qui ne connaissaient rien à l’alpinisme il y a encore quelques mois ont réalisé un challenge impressionnant, celui d’atteindre le plus haut sommet d’Europe. Mais pour y arriver, Keyvan Safavi et Ricardo Matache ont dû faire face à de nombreuses difficultés. La première : les conditions météorologiques. «Nous devions gravir le sommet début juin, mais nous avons dû reporter, car la météo ne le permettait pas. Nous avons donc reporté au 17 juin», explique Keyvan Safavi, coach sportif au Luxembourg.

En fin de semaine dernière, les deux amis ont quitté le Luxembourg pour rejoindre la France et les Alpes. Après la phase d’acclimatation, Keyvan Safavi et Ricardo Matache ont entamé leur périple jusqu’au sommet, lundi. Après 20 heures de marche intense, les deux Luxembourgeois ont pu atteindre la plus haute montagne d’Europe, non sans émotion. «Sur le moment, nous étions tellement fatigués que nous ne sommes même pas rendu compte que nous étions arrivés au sommet. Mais cela ne nous a pas empêchés de ressentir une vague d’émotion (…). Lorsque nous avons hissé le drapeau luxembourgeois, c’était une vraie fierté», confie Keyvan Safavi.

Des émotions qui se sont poursuivies lors de leur saut en parapente. «Les conditions étaient trop extrêmes pour réussir à décoller du sommet. Rien que pour brandir le drapeau, nous avons mis cinq minutes à cause du vent. Nous avons pu prendre le parapente un peu plus bas. Voir la montagne de ce point de vue-là était un moment incroyable», se remémore le coach sportif.

«Il faut le vivre pour se rendre compte des difficultés»

Après ce périple, les deux novices en alpinisme sont revenus mercredi au Luxembourg avec des souvenirs plein la tête, mais aussi marqués par les difficultés de l’ascension. «C’est quelque chose de très endurant et violent pour le corps. Quand nous sommes revenus, nous n’arrivions même plus à marcher. Je pense qu’il faut le vivre pour se rendre compte des difficultés que ce challenge engendre», indique Keyvan Safavi. Pourtant, les deux Luxembourgeois avaient entamé une longue préparation avant leur périple. «Chaque entraînement que l’on a fait, chaque goutte de sueur que l’on a transpirée, nous savons désormais à quoi ils ont servi».

 

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Si les deux amis ne comptent pas retourner sur le mont Blanc de sitôt, ils ont déjà d’autres projets en réserve. «Nous avons déjà deux ou trois idées. Mais il y aura surtout une suite à notre ascension sur le mont Blanc», prévient Keyvan Safavi. Et cette suite, elle sera aussi sur les écrans. Ils devraient sortir en septembre un documentaire sur leur périple. «On a réussi à avoir de belles images de notre ascension et ce n’était pas forcément évident vu les conditions sur place», explique le coach sportif.

Rendez-vous donc sur les réseaux sociaux des deux Luxembourgeois et peut-être au cinéma. «On est en train de regarder si le documentaire pourrait être diffusé en salle. Cela serait une super opportunité!», s’enthousiasme le jeune homme.