La Parietaria officinalis (Grousst Glaskraut), qui avait été pour la dernière fois documentée en 1933, a été redécouverte durant le week-end de la biodiversité, à Luxembourg-Ville.

Une découverte ou plutôt une redécouverte remarquable a été faite durant le week-end de la biodiversité organisé par le musée national d’Histoire naturelle. Une espèce végétale longtemps considérée comme éteinte dans son site d’origine à Luxembourg a pu être à nouveau observée : la Parietaria officinalis (Grousst Glaskraut). Depuis sa documentation par le botaniste Félix Heuertz en 1933, cette plante n’avait plus jamais été vue dans la capitale. Il aura donc fallu attendre 2025 pour qu’elle refasse surface dans le quartier du Grund, près du musée. Une découverte qui met aussi en lumière l’importance écologique des environnements urbains et la valeur scientifique d’événements tels que le week-end de la biodiversité.

Organisés pour la première fois en juin 2000 par le musée national d’Histoire naturelle en collaboration avec des partenaires locaux, ces deux jours ont pour objectif de sensibiliser le public à la valeur de la biodiversité, la nécessité de la protéger et sa proximité avec notre environnement immédiat.

Pendant un ou deux jours, les experts du musée et leurs collaborateurs scientifiques mènent des enquêtes de terrain dans une commune sélectionnée, documentant méticuleusement toutes les espèces qu’ils rencontrent. Toutes les observations enregistrées sont ajoutées à la base de données nationale sur la biodiversité du musée, iNaturalist.lu, fournissant des données précieuses et de nouvelles perspectives concernant la répartition des espèces au Luxembourg.