Les Ciel et Blanc jouent leur avenir en Bundesliga, samedi, sur le terrain du RK 03 Berlin.
Il n’y a pas pléthore de possibilités pour le RC Luxembourg, samedi, dans l’antre du RK 03 Berlin. À vrai dire, l’équation est simple : une victoire serait synonyme de maintien en Bundesliga tandis qu’à l’inverse, une défaite le condamnerait à la relégation. Sixièmes (sur huit) du groupe Sud/Ouest au terme de la phase régulière, les Ciel et Blanc jouent leur peau face aux Berlinois, cinquièmes de la poule Nord/Est, réputée moins forte.
«Mais c’est un match, qui plus est chez eux, et il y aura la fatigue du déplacement, tempère Antoine Alric. Tu ne sais jamais comment cela peut tourner. Cette saison, on s’est retrouvés tellement de fois à perdre des matches que l’on dominait pourtant à cause de problèmes de game management que je ne préfère pas m’avancer sur comment on va réagir.»
Et l’entraîneur d’ajouter : «J’espère que nous allons jouer comme une équipe et que l’on va arrêter de jouer chacun pour sauver la patrie dès que nous avons un peu de pression.»
Une cascade d’absents
Arrivé sur place la veille au soir après un long périple, le promu, auteur d’une entame d’exercice convaincante avant d’éprouver un peu plus de difficultés, entend bien repartir pour un tour au sein de la première division allemande. Qui, dès la rentrée prochaine, ne sera plus divisée en deux groupes de huit équipes réparties selon des critères géographiques, mais bel et bien composée d’une seule poule regroupant dix formations.
Pour atteindre son objectif, le RCL va devoir composer avec un effectif décimé par les blessures, notamment à l’avant. Dans ce secteur de jeu, les Luxembourgeois ne déplorent pas moins de six absences majeures (trois en première ligne et trois troisièmes lignes), dont la plupart sont sur le carreau depuis fin avril et le duel contre Munich. En revanche, la ligne arrière est quasiment au grand complet.
«Je sais que l’on a les capacités pour les battre, assure malgré tout Antoine Alric. Sur le papier, on ne part pas forcément favoris, mais nous savons jouer au rugby. Et si mes joueurs mettent leur qualité au service du collectif, ça passera.»