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[Football] La FLF présente ses excuses à notre journaliste


A l’occasion d’une publication sur Instagram, le footballeur est revenu sur sa relation avec son ex-petite-amie.  (Photo d’illustration : Gerry Schmit)

Une semaine après avoir exclu un journaliste du Quotidien d’un point presse, la fédération fait son mea-culpa et annonce la création d’une commission d’éthique indépendante. De son côté, Gerson Rodrigues publie un message maladroit sur Instagram.

La FLF poursuit son mea-culpa. Une semaine après avoir exclu l’un de nos journalistes d’un point presse et deux jours, après la publication un premier communiqué pour s’excuser d’avoir demandé l’intervention des stadiers lors du match contre la Slovénie, la fédération revient à nouveau sur le cas de Gerson Rodrigues, ce mardi.

Dans cette publication, la FLF reconnait que «des erreurs d’appréciation ont été commises tant dans la gestion que dans la communication autour de cette affaire». À nouveau, elle présente ses excuses à la victime de l’intervention des organes de sécurité du stade mais aussi, pour la première fois, à Julien Mollereau, journaliste du Quotidien, exclu du point presse avant la rencontre contre la Slovénie.

La FLF poursuit en annonçant la création d’une commission d’éthique indépendante dont la composition sera annoncée dans les prochaines semaines. «Elle comprendra des personnalités issues du monde du sport, du droit et de la société civile et rendra ses premières conclusions d’ici à la rentrée».

Une initiative qui aura pour missions de réexaminer les événements liés au dossier Gerson Rodrigues de manière impartiale pour «en tirer les bonnes conclusions»,  de formuler des recommandations afin d’éviter que des situations similaires ne se reproduisent et enfin, «de renforcer les règles de gouvernance, de respect mutuel et de transparence au sein de la fédération».

«Le football luxembourgeois mérite une gestion exemplaire. Nous devons et nous allons faire mieux», conclut la fédération.

Gerson pointe son ex-petite amie

Dans le même temps, le joueur au cœur de cette affaire s’est fendu d’une publication sur son compte Instagram.

Pour rappel, le 30 avril dernier, la justice confirmait le jugement prononcé en première instance à l’encontre de Gerson Rodrigues, soit une peine de 18 mois de prison assortie du sursis probatoire ainsi qu’à une amende de 1 500 euros. L’homme a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires contre sa petite amie de l’époque ainsi que contre deux individus croisés en boîtes-de-nuit, et d’injures à l’encontre de policiers.

Sur le réseau social, Gerson Rodrigues rend, tout d’abord, hommage à sa mère et à ce qu’elle lui a inculqué avant de poursuivre avec un message contre la violence : «je suis, et je resterai, du côté de ceux qui disent non. Non à la violence. Non à l’abus». 

Puis, l’international revient sur sa relation avec son ex-petite amie, victime de coups et blessures volontaires. Il la pointe alors du doigt : «Oui, j’ai pris des coups. Non je n’ai jamais porté plainte»; «elle ne mérite pas le marketing qu’elle construit aujourd’hui sur notre histoire».

Il conclut en remerciant ceux qui le soutiennent, notamment l’équipe nationale et Luc Holtz, et en envoyant un message à ses détracteurs : «Peu importe ce qu’ils font, ce qu’ils disent ou ce qu’ils montent contre moi… je ne leur donnerai pas cette victoire».