Après trois matches sur le banc des Rout Léiwen, la promesse Enzo De Pina (16 ans) pourrait enfin débuter chez les A, ce mardi (20 h 45) contre l’Irlande, dans un entrejeu où Leo Barreiro ne devrait pas être ménagé avant la Coupe du monde des clubs.

Alors que le Paris Saint-Germain sera privé de son attaquant Ousmane Dembélé, blessé à la cuisse gauche lors de la demi-finale de Ligue des nations entre la France et l’Espagne (4-5), pour les premières rencontres de la Coupe du monde des clubs qui débutera dimanche, il n’aurait pas été surprenant que Benfica, qui participera également à la compétition aux États-Unis (avec une entrée en lice mardi 17 contre les Argentins de Boca Juniors), adresse des «consignes» quant à l’utilisation de Leandro Barreiro ce soir contre l’Irlande. Après tout, l’an dernier, le milieu avait fait l’impasse sur les rencontres amicales de juin en France et en Belgique (défaites 3-0) pour mieux se concentrer sur sa future arrivée au sein du club portugais, sans doute pas étranger à sa défection, moyennement appréciée par Luc Holtz au vu de l’hécatombe ayant frappé les Rout Léiwen à l’époque.

De Pina, une séance référence dimanche

Mais cette année, le sélectionneur ne déplore «aucune contrainte» autour de son vice-capitaine, sorti à la 70^e minute vendredi contre la Slovénie dans le but, justement, de le préserver quelque peu. «Nous n’avons eu aucun contact avec Benfica, aucune demande de le ménager par rapport à quoi que ce soit, a assuré Luc Holtz en conférence de presse d’avant-match, hier. Je pense même qu’ils sont contents qu’il prenne du temps de jeu avant la Coupe du monde. Je vais discuter avec le joueur, pour voir combien de temps il est apte à être performant.»

Dans ce secteur, les débuts internationaux du jeune Enzo De Pina (16 ans) ne sont, par ailleurs, «qu’une question de temps». Alors que la physionomie du match en Suisse (défaite 3-1), où Holtz a préféré éviter de l’envoyer au casse-pipe, a retardé sa première sélection, le joueur des U17 du Borussia Dortmund a été l’auteur d’un entraînement plein, dimanche à Lipperscheid. À l’issue de celui-ci, le sélectionneur l’a pris à part pour lui témoigner toute sa satisfaction : «Je lui ai dit que c’était la première séance, depuis le début de ce rassemblement, où je sentais vraiment qu’il voulait jouer, que c’était le Enzo que je souhaitais voir.» Et que tout le stade de Luxembourg pourrait enfin le voir à l’œuvre, cinq mois après ce départ en Allemagne (en provenance du Swift) qui l’a fait basculer dans une autre dimension.