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La tombe de Toutankhamon pourrait bien révéler une chambre secrète


Le sarcophage en or du pharaon Toutankhamon dans sa chambre funéraire de la vallée des Rois. (photo AFP)

De nouvelles analyses au radar menées dans la tombe du pharaon Toutankhamon à Louxor suggèrent l’existence d’une chambre secrète, a annoncé samedi le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh al-Damati.

Les experts sont «approximativement sûrs à 90%» de l’existence d’une telle chambre cachée, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse, ce qui pourrait confirmer la théorie de l’archéologue britannique Nicholas Reeves convaincu que la reine Néfertiti est enterrée dans cette pièce secrète.

« Je pense que c’est celle de Néfertiti »

«Les résultats de l’examen au radar derrière la paroi nord (de la chambre funéraire de Toutankhamon) sont très clairs. Si j’ai raison et qu’il y a une continuité (par un corridor) de la tombe, cela nous amènera à une autre chambre funéraire», a-t-il déclaré. «Je pense que c’est celle de Néfertiti et toutes les preuves penchent vers cette direction», a-t-il ajouté.A ce jour, les égyptologues n’ont jamais découvert la momie de cette reine à la beauté légendaire, qui exerça un rôle politique et religieux fondamental au XIVe siècle avant Jésus-Christ.

Ces résultats préliminaires surviennent à l’issue de trois jours de «travaux d’exploration» avec des «radars» sophistiqués et de «la thermographie infrarouge». M. Damati et l’égyptologue britannique Nicholas Reeves ont annoncé en septembre qu’ils se lançaient à la recherche de chambres secrètes dans le tombeau, mais les deux hommes s’opposent sur ce que renferme la chambre secrète. M. Reeves est persuadé qu’il s’agit de la sépulture de Néfertiti, le ministre celle d’une autre épouse du roi Akhénaton ou de sa fille, Mérytaton.

Mausolée intact

Contrairement aux tombeaux d’autres pharaons qui ont quasiment tous été pillés au fil des millénaires, le mausolée de Toutankhamon, découvert en 1922 par l’archéologue britannique Howard Carter, recelait de plus de 5 000 objets intacts, vieux de 3 300 ans, dont bon nombre en or massif.

AFP