Le déclenchement de l’index le 1er mai a eu pour conséquence une hausse des tarifs, dans les services surtout.
Au mois de mai, l’indice des prix à la consommation national, calculé par le Statec, progresse de 0,6 % par rapport au mois précédent. La raison : la hausse des prix de certains services, déclenchée notamment par l’indexation des salaires au 1er mai.
L’inflation mensuelle provient en grande partie de la poussée des prix des services qui gagnent 1,3 % en un mois. Le Statec a ainsi constaté une augmentation des tarifs des maisons de retraite et de soins de 2,3 % et des crèches et maison relais de 11,8 %. Idem pour les services d’entretien et de réparation du logement (2 %) et des voitures (1,1 %), mais aussi pour les services domestiques de 2,6 %.
Des hausses de prix ont également été relevées dans le secteur de la restauration (+0,8 %) et de l’assurance habitation (+0,8 %). Sans oublier, la tarification des services médicaux et dentaires qui est mécaniquement liée à l’indexation des salaires.
Du côté de l’alimentation, même constat : les prix affichent une très légère hausse de 0,1 % par rapport à avril. Les pâtes, le chocolat et le café contribuent le plus à cette hausse. Par contre, les prix des légumes frais (-4,1 %), des fruits frais (-1,4 %) et de la viande de volaille (-1,2 %) sont en repli. Sur un an, indique encore le Statec, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 1,5 % par rapport à mai 2024.
D’autres hausses de prix ont été observées en mai, notamment pour les billets d’avion (+17,9 %), la bijouterie et l’horlogerie (+2,2 %), les pneus (+0,9 %) et les appareils de nettoyage (+6,8 %).
La facture s’allège en revanche pour les ménages qui ont rempli leur cuve à mazout (-3,8 %). À la pompe, en un mois, les prix reculent de 1,4 % pour l’essence et de 2,2 % pour le diesel. Par rapport au mois de mai 2024, les prix des produits pétroliers sont inférieurs de 4,1 %.