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Extension de la WSA : Backes veut gagner un an et demi


À Sanem, la WSA doit s’adapter à la création du bataillon belgo-luxembourgeois. 

La ministre de la Défense veut accélérer la cadence en lançant rapidement les travaux préparatoires.

La première présentation du projet d’extension du site de la Warehouse Service Agency (WSA) à Sanem a eu lieu début mai. Lundi, Yuriko Backes est revenue en commission parlementaire pour expliquer aux députés les prochaines étapes nécessaires à l’exécution des travaux préparatoires. Ce projet vise à répondre aux exigences capacitaires de l’OTAN dans le cadre de la mise en place d’un bataillon de reconnaissance binational belgo-luxembourgeois. L’extension du site devrait permettre notamment la création d’infrastructures destinées au stationnement, au stockage, à la maintenance, à la remise en condition opérationnelle de véhicules militaires et à la formation des équipes.

Un obstacle majeur identifié par les équipes du ministère de la Défense est le risque de non-synchronisation entre la livraison des équipements militaires et celle des infrastructures, en raison de la complexité et de l’ampleur du projet à Sanem. Ce décalage pourrait avoir des conséquences importantes sur les plans opérationnel, financier, sécuritaire et réputationnel, a souligné Yuriko Backes devant les membres des commissions de la Défense et de l’Exécution budgétaire. Afin d’anticiper ces risques, la ministre de la Défense propose de lancer les travaux préparatoires avant même le vote de la loi de financement, lequel ne pourra intervenir avant la fin de l’année 2027, voire 2028. Cette anticipation permettrait de gagner environ un an et demi sur le calendrier initial.