Les frontaliers sont rassurés. À en croire l’Aleba (Association des employés de banque), les retards causés par les contrôles effectués par la police aux frontières (PAF) française, notamment sur l’A31, sont dus «à une cause indépendante de la volonté du salarié» (article L.233-6 du Code du travail). Conséquence : le salarié frontalier ne peut être sanctionné par son employeur. Une bonne nouvelle.
Mais la situation dure déjà depuis une dizaine de jours, et certains frontaliers ont d’ores et déjà accumulé plusieurs retards. Et si elle perdure encore plusieurs jours, semaines, mois, leur employeur restera-t-il encore indulgent? Surtout si l’activité de l’entreprise en pâtit? Le temps livrera des réponses à ces questions.
La majorité des frontaliers comprennent la situation d’urgence dans leur pays, mais jusqu’à quand? Accumuler des heures de bouchon peut devenir un vrai calvaire moralement. Chut! C’est le week-end. Le frontalier repensera à tout ça lundi.
Guillaume Chassaing