Grâce à une réalisation de son goleador Fine Bop à la 59e et un Gourari époustouflant dans ses cages, le club du Président Teixeira évoluera parmi les cadors du football grand-ducal la saison prochaine. En revanche, le Sporting retrouvera l’antichambre, un an après l’avoir quittée.

L’enjeu aurait pu les tétaniser mais l’envie d’évoluer parmi l’élite a été plus forte que la peur. Bissen, qui n’a encore jamais la BGL, se montre le premier à entreprendre.

Sans complexe, le 3e de Promotion d’honneur multiplie les occasions devant la cage adverse. Mais Bassene demeure un dernier rempart infranchissable. Vigilant, le portier du SCB stoppe avec autorité Fine Bop, lancé en profondeur par son milieu. Les courses incessantes et fructueuses de l’homme gratifié de 17 réalisations cette saison, met la lumière sur les difficultés défensives du groupe d’Olivier Baudry, qui avait pourtant décidé d’évoluer avec cinq acteurs derrière.

Lusala trouve le poteau, Bop est plus précis

Pendant que Lauriz passe pour Eddaraj qui pousse Bassene à une nouvelle parade à la 8e minute, les Bleus, eux, s’approchent du but après le quart d’heure de jeu. Un mauvais dégagement de Gourari permet à Bonet d’exécuter la première frappe de la partie pour les siens. Les dix minutes qui suivent sont essentiellement à mettre sur le compte de la bande au capitaine Mérino. Et c’est le duo Bonet-Couto Pinto qui met le feu dans la surface de Fall et consorts, sans pour autant trouver la faille.

En seconde période, la situation manque de se débloquer lorsqu’au retour des vestiaires, Lusala déborde gauche puis passe à Moreira. Mais Gourari, du bout des gants, sort une parade géniale pour dévier la frappe du milieu bettembourgeois sur son montant droit (46^e). C’est finalement Bop, sur un centre de Da Mota, qui plante le premier pion de la tête, bien aidé par Bassene, qui se troue sur son intervention (0-1, 59^e). L’attaquant sénégalais ne le sait pas encore mais son but – couplé à des arrêts de classe internationale en toute fin de partie – va être tout simplement celui de la montée historique de sa formation. Au coup de sifflet final, lui et les siens réalisent que le rêve est bien réalité. De quoi le fêter jusqu’au bout de la nuit !

Jocelin Maire