Le syndicat de la police a tiré plus vite que son ombre en publiant une lettre dans son magazine accusant un policier aujourd’hui retraité, de harcèlement sexuel notamment lors d’un repas de Noël.

Le policier en question a été blanchi par une enquête de l’Inspection générale de la police (IGP). Il a accusé le syndicat de diffamation, de calomnies et d’injures à son encontre.

La 9^e chambre correctionnelle du tribunal a acquitté le syndicat pour les injures et l’a condamné à une amende de 3 000 euros. Il devra également publier le jugement dans la prochaine édition de son magazine et s’acquitter de la somme de 1 000 euros au civil.

Le magazine du SNPGL est tiré à 2 500 exemplaires et distribué à ses membres actifs et retraités, aux ministres et députés ainsi qu’au parquet. Le comité du syndicat avait décidé après un vote à la majorité de publier la lettre en gommant l’identité du policier. Mais a oublié de gommer le grade et le poste occupé par le policier, le rendant ainsi identifiable.