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Décès d’un soldat mosellan en opération au Mali


Le sergent-chef Alexis Garato, 35 ans, du Commando parachutiste de l'air (CPA) n°10. (Photos Ministère français de la Défense)

Alexis Garato, membre des forces spéciales françaises et originaire de Moselle, est décédé après avoir été blessé en opération au Mali. Son véhicule avait sauté sur une mine le 13 octobre dans le nord du pays.

Le sergent-chef Alexis Garato, 35 ans, du Commando parachutiste de l’air (CPA) n°10, avait été blessé avec deux autres membres des forces spéciales en sautant sur une mine anti-char posée par des terroristes, près de Tessalit, lors d’une mission de reconnaissance. Le Mosellan, né à Metz, a succombé à ses blessures dans la nuit de mercredi à jeudi au sein de l’hôpital militaire parisien où il avait été rapatrié.

« Il est mort au combat. Il combattait les groupes armés terroristes qui cherchent à déstabiliser la bande sahélo-saharienne et dont les actions menacent aussi indirectement le sud de l’Europe », a déclaré le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron.

La présidence de la République a rendu hommage au soldat sur Twitter.

 

alexisguarato

Dans les forces spéciales depuis 2007

En 2001, le sergent-chef Alexis Guarato avait intégré l’armée de l’air en qualité de militaire technicien de l’air spécialiste des matériels de télécommunication aéronautiques et avait été ensuite affecté à la base aérienne 128 de Metz en tant qu’agent de télécommunications.

Il a rejoint les forces spéciales en 2007 et notamment participé à des opérations en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali.

Ses états de service lui ont valu plusieurs décorations, dont la Croix de la valeur militaire.

Il est le dixième militaire français tué au combat au Mali, depuis le début de l’intervention française dans ce pays en janvier 2013. Le président François Hollande a exprimé « son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales » et a salué le courage des soldats français engagés « pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes ».

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires français, dont environ 1 300 déployés au Mali. Elle est concentrée sur la lutte transfrontalière contre les formations jihadistes. Elle a succédé à l’opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

AFP/A.P