Chacun vainqueur d’une manche en finale de la National League, les voisins Bertrange et Strassen se retrouvent, samedi, pour le dénouement de la saison.
Cette fois, on sera fixé. Samedi, sur le coup de 22 h, il y aura, quoi qu’il arrive, un heureux et un déçu. C’est que l’épilogue d’une saison débutée il y a sept mois de cela aura sonné. Reste à savoir qui soulèvera le trophée ? Strassen, pour se succéder, ou son voisin, Bertrange, pour s’offrir le deuxième titre de son histoire, 23 ans après le premier.
Une question épineuse et dont personne n’a la réponse tant il est difficile de savoir de quel côté tombera la pièce. Il faut dire que les deux meilleures formations du pays sont très proches l’une de l’autre en termes de niveau. «Pour une fois, je pense que la finale est très équilibrée», lâchait d’ailleurs le capitaine du Volley Bertrange, Steve Weber, avant le début des hostilités.
Et force est de constater que, jusqu’alors, le déroulement de la série donne raison au jeune homme, qui représentera le Grand-Duché dans un peu plus de deux semaines aux JPEE en Andorre avec son acolyte Colin Hilbert (Lorentzweiler) dans l’épreuve du beach-volley.
Vers un record ?
Si les Bertrangeois ont terminé à la première place à l’issue de la phase régulière en matant à deux reprises les quadruples tenants du titre strassenois (2e), ces derniers ont «réduit l’écart» dans les confrontations directes en jouant un bien vilain tour aux hommes de Juan Pablo Stutz, battus trois sets à zéro sur leur parquet en ouverture de la finale.
Au retour, le week-end dernier, les joueurs de Massimo Tarantini menaient deux manches à rien et semblaient se diriger tout droit vers un cinquième titre de champion d’affilée, ce qui aurait permis au VCS de s’emparer, avec 19 sacres à son palmarès, seul du record du plus grand nombre de titres en championnat devant le CAL Clausen. Mais le voisin en a décidé autrement.
Portés par une défense retrouvée et une attaque au diapason, les visiteurs ont totalement renversé une situation mal embarquée pour se donner le droit de jouer la belle dans leur salle. Alors, Strassen pour asseoir encore un peu plus sa domination nationale ou Bertrange pour la stopper ? Réponse samedi.