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Rehazenter : les mineurs pourront continuer à être pris en charge


Un récent article publié chez nos confrères de «RTL. lu» a fait état de problèmes d’admission pour enfants au Rehazenter à Luxembourg.

Que se passe-t-il au Rehazenter? Après la publication d’un article de presse chez nos confrères de RTL, plusieurs députés LSAP ont souhaité interpeller le gouvernement sur de potentiels problèmes d’admission pour enfants au Rehazenter à Luxembourg. D’après l’article, des traitements suivis par des enfants auraient été stoppés.

Alors qu’en est-il? Dans une réponse adressée aux députés, la ministre de la Santé, Martine Duprez a souhaité clarifier cette situation. «Le ministère de la Santé et de la Sécurité sociale a appris de diverses sources qu’il y aurait des arrêts de prise en charge d’enfants de la part des responsables médicaux du Rehazenter. Le ministère a tout de suite procédé à une enquête auprès de ses représentants du conseil d’administration», explique-t-elle.

Le conseil d’administration s’est, ainsi, réuni en urgence le mercredi 7 mai dans le but d’analyser la situation. «À aucun moment une instruction dans le sens d’un arrêt de prise en charge n’a été émise par celui-ci», confirme la ministre. Elle précise que «certains médecins ont récemment exprimé des réticences à continuer à accueillir des mineurs (…). Ces réticences trouvent leur origine au niveau de la loi hospitalière». La loi hospitalière «dispose en son annexe 2 que le service national de rééducation fonctionnelle est un service assurant la récupération optimale des performances fonctionnelles, de la meilleure autonomie et qualité de vie de la personne adulte», précise Martine Duprez. Le terme adulte pose problème.

Dans sa réponse, la ministre confirme que les équipes médicales ont interrompu le traitement de six enfants et ont prononcé 10 refus d’admission pour de nouveaux enfants. Les enfants concernés par une interruption de leur traitement «disposent entretemps d’un nouveau rendez-vous en vue de la poursuite de leur prise en charge au CNRFR». Pour les dix refus d’admission, «les prises de contact avec les familles des patients concernés sont en cours afin de convenir d’une date en vue de leur première consultation médicale au CNRFR».

Dans le but de clarifier les missions du Rehazenter, des changements nécessaires (notamment sur le terme adulte) seront intégrés dans le prochain projet de loi sur l’adaptation de la loi hospitalière.

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