[Tennis] Un Masters national avec le top Luxembourgeois

[Masters by Cardif Lux Vie] La fédération a créé son Masters national en se basant sur la formule des Masters du circuit World Tour. Les matches ont lieu de jeudi à dimanche, au CNT à Esch-sur-Alzette. Claude Lamberty, président de la FLT, mise sur ce nouveau tournoi pour alimenter, notamment, les équipes de Coupe Davis et de Fed Cup.

Claude Lamberty, président de la FLT

Pourquoi avoir créé ce Masters ?

Claude Lamberty : Pour réunir les meilleurs joueurs du Luxembourg et déterminer le champion des champions chaque saison. Le but, c’est de créer un événement de haut niveau, compact, sur quatre jours, pour permettre aux spectateurs, aux médias, aux sponsors, de venir voir du tennis d’un très bon niveau. Pour se qualifier, les joueurs devaient être présents sur le circuit national toute la saison, participer aux gros tournois.

Ce masters a-t-il vocation à remplacer le championnat national ?

Non. On va conserver le championnat. On veut juste regrouper les meilleurs du pays à l’image du Masters de l’ATP, en fin de saison, sur un tournoi. Mais il a quand même valeur de test national.

Comment vous est venue cette idée ?

Ça fait une bonne année qu’on y pense. On s’est posé plusieurs questions. D’abord, comment garantir aux clubs d’avoir les meilleurs joueurs du Luxembourg présents sur le circuit national. Ensuite, comment garantir aux joueurs de disputer des matches de haut niveau, afin d’être armé pour la Coupe Davis ou la Fed Cup. Mike Scheidweiler ne s’est, par exemple, pas qualifié en simple. Il y a eu une vraie compétition, c’est ce qu’on voulait, car tout le monde sait que Mike a un bon niveau. Enfin, quel type de format créer, en plus de la Coupe Davis, pour les partenaires de la fédération, les médias, les clubs, les spectateurs…

Pensez-vous la formule suffisamment attractive pour attirer des spectateurs ?

Je pense. On a créé des petits événements. Dimanche, il sera possible de gagner des tickets pour Wimbledon. On a organisé la nuit du double samedi soir. On jouera pour les enfants atteints d’un cancer. Le niveau est intéressant, mais la dimension sociale aussi. On a lancé des invitations. Nous n’avons pas fixé de chiffres à atteindre, mais je pense qu’il y aura du monde.

Entretien avec Raphaël Ferber