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Dudelange : Liberty Steel ne sera pas repris par le groupe turc Tosyali 


Avec cette annonce, la situation devient extrêmement compliquée pour les salariés.

Les ministères de l’Économie et du Travail ont confirmé, ce mercredi, que l’aciériste turc ne reprendra pas l’usine de Dudelange et ses salariés.

Terrible désillusion pour les 150 salariés de Liberty Steel. Après des mois d’attente quant à la reprise de l’usine, la nouvelle est tombée comme un couperet : l’aciériste turc Tosyali ne les sauvera pas. L’information a été confirmée à nos confrères de L’essentiel, ce mercredi, par les ministères de l’Économie et du Travail.

Les ministres Lex Delles et Georges Mischo «ont été informés dans la soirée du 6 mai 2025 que le groupe Tosyali se retire du processus d’acquisition des usines de Liberty Steel à Dudelange», écrit une porte-parole du ministère de l’Économie. Elle poursuit en indiquant que «cette décision a été prise dans le cadre de sa procédure de due diligence suite aux récentes adaptations par l’UE des mesures de sauvegarde en matière d’importation d’aciers en provenance de pays tiers». Ces mesures doivent prendre fin en juin 2026.

En février, le groupe turc avait introduit une offre de rachat comprenant la reprise de l’ensemble du personnel. Le 24 avril dernier, une cinquantaine de salariés de Liberty Steel Dudelange soutenus par l’OGBL et le LCGB s’étaient réunis devant le ministère de l’Économie pour interpeller le Comité de conjoncture. Tous souhaitaient alerter quant à leur situation qui ne cessait de se dégrader. Avec l’annonce du retrait Tosyali, leurs espoirs retournent à la case départ. 

Dans les colonnes de L’Essentiel, la porte-parole note que «les ministres déplorent (…) cette décision» et soulignent «les efforts déployés tout au long des derniers mois afin d’accompagner la reprise des activités à Dudelange». Elle souligne également que les services du ministère du Travail et de l’Adem «restent mobilisés afin d’accompagner les anciens salariés» dans leur recherche d’emploi. La suite de la procédure de faillite est à présent entre les mains du curateur.

Pour rappel, la faillite de l’usine de Dudelange a été prononcée fin novembre au terme de six années de marasme. 

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