Le grimpeur luxembourgeois va participer pour la troisième fois de sa carrière au Tour d’Italie, qui s’élancera vendredi d’Albanie.
Michel Ries avait terminé à la 25e place du Tour d’Italie en 2024. Alors que son équipe Arkéa-B&B Hotels va s’élancer d’Albanie pour la 108e édition, le grimpeur luxembourgeois de 27 ans fait le point.
SA FORME
«Je me sens très bien. Je sors d’une bonne préparation. Après le Tour de Catalogne, nous sommes partis pour un stage d’altitude de trois semaines en Sierra Nevada. C’est positif. Je suis revenu le 1er mai pour le Grand Prix de Francfort pour au moins faire une course avant le départ du Giro. Avec les effets immédiats du stage, c’était correct, même si les sensations étaient moyennes, ce qui est normal les jours qui suivent le retour d’altitude. Mais c’était bien de courir.»
SA SAISON JUSQU’ICI
«Je pense que ma saison est assez correcte. J’ai commencé doucement. J’espérais davantage du Tour d’Oman (44e), mais sur le Tour de Catalogne (33e), j’ai trouvé que c’était pas mal. Je n’ai pas eu de gros problèmes, cela se passe bien pour le moment.»
LE GIRO 2025
«Ce sera spécial avec le départ en Albanie. Je remarque que, contrairement aux deux années passées, les deux premières semaines sont plus faciles. Il n’y a pas de grandes étapes de montagne avant la dernière semaine, où se jouera donc le classement général. Mais en dernière semaine, on va retrouver un Giro très difficile. Avec de très grosses étapes de montagne. Globalement, cela paraît donc plus facile que les autres années.»
CE QU’IL AIME DANS LE GIRO
«Les cols y sont réguliers, j’apprécie leur profil si je dois comparer avec le Tour d’Espagne où il faut être plus explosif. J’aime aussi le public et l’ambiance si je dois comparer encore une fois avec la Vuelta. Je n’ai pas encore eu la chance de faire le Tour de France, mais j’apprécie fortement l’atmosphère de l’Italie. C’est la troisième fois que je vais y participer et je suis enchanté…»
SON ÉQUIPE ARKÉA-B&B HOTELS
«On n’a pas de gros leaders pour le classement général, donc on peut penser qu’il y aura beaucoup d’ouverture pour tout le monde. Nous avons un sprinteur, Luca Mozzato, qui peut bien faire sur les étapes de sprint. Il aura beaucoup de possibilités les deux premières semaines. Globalement, notre équipe sera homogène. Les jeunes auront la possibilité de se montrer, ce qui est bien.»
Il y aura des opportunités et donc il nous faudra pouvoir les saisir
L’ÉTAPE QU’IL VISE
«Il n’y en a pas une en particulier. Je vais viser chaque étape que je pourrai viser. Nous n’avons personne qui peut gagner le Giro, à nous d’en profiter pour viser des étapes. Je pense que sur ce Giro, il y aura des opportunités et donc il nous faudra pouvoir les saisir. Le meilleur moyen, c’est d’aller dans une échappée. On ne peut choisir par avance. Ce qui est clair, c’est que dans la dernière semaine, il y a de grosses étapes de montagne. Mais le Tour d’Italie, c’est très long.»
LE COL QU’IL PRÉFÈRE
«Ce n’est pas un col que je connais, car je n’y ai encore jamais roulé, mais j’en ai beaucoup entendu parler. C’est le colle delle Finestre (2 178 m) à Sestrières pour la 20e et avant-dernière étape (le 31 mai). Nous aurons ce jour-là un total de 5 000 m de dénivelé. Je suis curieux d’y aller. C’est un col mythique. Si je peux y briller, ce serait cool.»
SES FAVORIS POUR LE MAILLOT ROSE
«(Primoz) Roglic et (Juan) Ayuso sont les deux grands favoris. Cela devrait se jouer entre ces deux-là.»