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Agriculture : le gouvernement veut réduire les émissions d’ammoniac du pays


Le Luxembourg a déjà baissé ses émissions d’ammoniac de près de 11 %. Même si ce résultat est encourageant, des efforts doivent encore être faits.

C’est un défi important qu’attend le gouvernement, celui de réduire la consommation d’ammoniac. Ce composé chimique constitué d’azote et d’hydrogène est très utilisé dans le domaine de l’agriculture, notamment en tant que fertilisant. Mais, il est aussi très polluant. Les émissions d’ammoniac provenant des activités agricoles rejettent, en effet, des particules fines néfastes pour l’environnement. C’est dans cet objectif que le ministère de l’Agriculture souhaite réduire le plus possible ces émissions. Afin d’accompagner et de soutenir les exploitations agricoles, la Task Force Ammoniac a été mise en place lors du «Landwirtschaftsdësch».

«De nombreux progrès ont déjà été réalisés, mais le chemin reste long. Ensemble avec le secteur, nous poursuivons la recherche de solutions efficaces et réalistes pour atteindre les objectifs fixés. C’est une priorité pour garantir la durabilité de l’agriculture luxembourgeoise», a souligné la ministre Martine Hansen lors de la conférence de presse de ce lundi. En parlant d’efforts, la ministre a précisé que ces émissions ont diminué de près de 11 % au Luxembourg. Un résultat encourageant, mais encore très loin de l’objectif national de -22 % d’ici à 2030.

Des pistes d’actions concrètes

Si les exploitations agricoles ont déjà mis en œuvre de nombreuses mesures, des marges de progression restent encore possibles. La Task Force a identifié plusieurs leviers d’action concrets pour aider les exploitations à réduire davantage leurs émissions d’ammoniac. Parmi ceux-ci figurent l’optimisation de l’alimentation animale, l’amélioration de la gestion du troupeau, le recours à des engrais moins émissifs, l’allongement de la période de pâturage et l’amélioration de la gestion des effluents dans les bâtiments d’élevage et lors du stockage.

«Il n’existe pas de solution unique. Chaque ferme a ses spécificités et doit définir ses propres actions en fonction de ses réalités», a souligné Louis Boonen, agriculteur et membre de l’Assemblée plénière de la Chambre d’agriculture. Pour accompagner les agriculteurs dans cette transition, deux soirées d’information sont prévues les 20 mai à Berdorf et 11 juin à Hamiville.

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