Battus à l’aller, les Berbourgeois doivent s’imposer, dimanche, contre Hostert-Folschette pour espérer renverser le triple champion sortant.
Berbourg n’a plus le droit à l’erreur, conséquence de son net – et pour le moins inattendu – revers concédé dans sa salle le week-end dernier devant le triple tenant du titre, Hostert-Folschette, à qui un match nul suffirait, dimanche, afin d’être couronné pour la quatrième fois d’affilée.
«Une défaite d’une telle ampleur était assez surprenante, retrace le jeune Loris Stephany. En fait, seul Tom (Scholtes) a été performant. Mais nous devons oublier cette déconvenue et passer à autre chose.» Dos au mur, les Berbourgeois vont devoir créer un authentique exploit pour détrôner les pongistes du DTHF. La marche à suivre ? Égaliser pour se donner le droit de disputer le golden match, puis enchaîner par un deuxième succès dans la foulée.
Le tout, dans l’antre des Hostertois où seul Linger a réussi à tirer son épingle du jeu depuis le début de la saison lorsque l’expérimenté Zoltan Fejer-Konnerth (qui s’apprête à vivre sa dernière rencontre sous les couleurs du club, comme son coéquipier Maël Van Dessel) manquait à l’appel dans l’effectif des locaux. C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend le DTB.
Des motifs d’espoir
Une mission impossible ? «Nous sommes conscients que ce sera extrêmement difficile, mais nous sommes tous convaincus que c’est possible, lance encore le Luxembourgeois. Nous nous sommes bien préparés et nous allons tout faire pour forcer la décision. Avec l’aide de nos coachs et de nos supporters, tout est possible. Nous croyons en nos chances.»
Pas simple, mais pas non plus infaisable pour une formation de Berbourg passée proche de créer la surprise l’année dernière à l’occasion de la première finale de son histoire. À l’époque, les Berbourgeois avaient enlevé la manche aller avant de céder au bout d’un suspense insoutenable une semaine plus tard.
Quoi qu’il en soit, Loris Stephany et ses camarades, vainqueurs du premier duel entre les deux équipes joué lors de la phase régulière (le deuxième, en play-offs, est revenu à Hostert-Folschette), devront «être au top de (leur) forme pour avoir une chance» d’empocher la mise. D’autant que dans le camp adverse, «on veut terminer le travail par une victoire» à la maison.
«On peut se contenter d’un match nul, mais ce n’est pas ce qui nous motive», prévenait Kévin Kubica au sortir du premier round. Alors, Berbourg pour un exploit inédit ou les Hostertois pour signer la passe de quatre ? Réponse, dimanche, en fin d’après-midi.