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[BGL Ligue] Avdusinovic en plein conflit d’intérêt face au Progrès


(Photo : Gerry Schmit)

L’attaquant d’Hostert va-t-il faire l’impasse sur le duel de ce week-end, contre le Progrès, avant un transfert attendu à… Niederkorn ? Car comment risquer de faire perdre des points à une équipe qui compte sur l’Europe pour vous faire venir, la saison prochaine ?

L’horrible semaine niederkornoise a-t-elle laissé des traces ? Éliminé de la Coupe à Wiltz après avoir mené deux fois, battu à Mondorf et bouté hors du podium, le Progrès n’a toutefois pas tout fait mal puisque la quasi-certitude de voir Kenan Avdusinovic, courtisé par une foule de clubs, le rejoindre l’été prochain va créer, potentiellement, les conditions d’un match plus facile au stade Jos-Becker.

Comment faire jouer, en effet, un attaquant à 16 buts et à la bagarre pour le titre de meilleur joueur de la saison, sachant qu’il peut fragiliser les chances de son futur club de devenir européen, un projet pour lequel, justement, il souhaitait le rejoindre? «Bonne question, admet Samuel Scholer, coach niederkornois. Je n’étais pas là lors de la dernière réunion de transferts du club. J’ai effectivement entendu son nom circuler, mais je ne sais pas encore avec certitude s’il nous rejoindra. Moi, ça ne change rien à mon match. Mais lui… Il faudrait demander à son club.»

Bien entendu, de l’autre côté, Marc Thomé n’a pas attendu qu’on la lui pose, cette question, pour s’en emparer. «Je vais parler à Kenan. Et lui dire, clairement, « si tu estimes qu’il y a un conflit d’intérêt parce que le Progrès a besoin de jouer la Coupe d’Europe pour pouvoir te payer, alors dis-le-moi et je ne te fais pas jouer« . Il n’ira même pas sur le banc. Il restera en tribunes.»

À dire vrai, on ne sait même pas par quel bout les concurrents directs du Progrès, en vue d’une qualif’, peuvent prendre l’affaire. Éthiquement, vaut-il mieux pour eux qu’Avdusinovic soit sur le terrain, ou pas? Le cas n’est pas inédit mais dans de telles proportions, si. «Je peux aussi l’aligner et si je vois qu’il n’y est vraiment pas, le faire sortir très vite», suggère Thomé. Une certitude : le choix autant que le comportement du garçon seront scrutés à la loupe.

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