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[Handball] Dudelange, six ans après


Longtemps accrochés, Kouni et les joueurs du HBD ont fait la différence en fin de partie.

Les Dudelangeois ont fait la différence en fin de match, jeudi, pour écarter Käerjeng (36-29) et rejoindre la finale de la Coupe de Luxembourg pour la première fois depuis 2019.

Vainqueurs de trois des quatre confrontations en championnat face à ce même adversaire, les joueurs de Dudelange savaient pertinemment que rien ne serait facile, jeudi, contre une équipe de Käerjeng, désireuse de «sauver» sa saison, elle qui participait à son premier Final Four après quatre ans d’absence et dont l’objectif était, a minima, de rallier la finale.

D’autant que deux des trois victoires obtenues par le HBD l’ont été d’une (très) courte tête et surtout, le quatrième duel entre les deux formations s’était soldé par un nul.

En sachant qu’en prime «la Coque a ses propres règles», comme s’accordent à leur dire tous les handballeurs du pays. La méfiance était de mise dans les rangs du club de la Forge du Sud.

«Les quatre matches qu’on a joués contre eux ont tous été difficiles, hormis un qu’on a gagné avec un écart un peu plus conséquent, souligne Max Steichen. Mais on sait qu’on est très bien dans cette saison. Ils nous ont causé des problèmes parce que leur entraîneur, Ben (Schuster), nous connaît bien puisque c’était notre entraîneur adjoint encore récemment. Mais on savait quoi faire.»

Des problèmes? Les Bascharageois en ont de nouveau occasionné aux hommes de Martin Hummel, qui ont fait la différence dans le money time pour l’emporter (36-29), se qualifiant ainsi pour leur première finale depuis 2019.

«C’est génial, c’est la première finale pour beaucoup d’entre nous. On a fait un bon match et en plus, tout le monde a pu jouer. C’est super!», savoure encore le jeune homme.

Si les premières minutes tournent en faveur des joueurs du HBK, portés par un Meis déjà omniprésent (1-3, 4e), les Dudelangeois ne vont pas tarder à recoller en profitant de leur supériorité numérique à la suite de l’expulsion temporaire écopée par l’imposant pivot Vrgoc (5-5, 9e).

Tout le monde participe à la fête

Et même prendre à leur tour les commandes sous l’impulsion du tandem Ilic-S. Etute (7-5, 11e). Al. Zekan, à la conclusion d’une transition rapide, n’est pas en reste non plus.

Mais Käerjeng peut compter sur un Meis des grands soirs pour égaliser (8-8, 14e). Pendant un court instant seulement car dans la foulée, Dudelange reprend les devants (10-8, 15e). Un avantage que vont réussir à préserver les «Renards» plusieurs minutes durant grâce à la vivacité de S. Etute et au bras chaud d’Ilic (13-11, 21e).

Un temps revenus à hauteur grâce à une parade de Michels et des réalisations d’Ar. Zekan et Murera, les Bascharageois compteront ensuite trois buts de retard (17-14, 28e).

Avant de réduire cet écart pour regagner les vestiaires avec une unité de moins (17-16). De retour sur le parquet, le HBK, coupable de quelques imprécisions, laisse son adversaire reprendre un petit matelas (21-18, 36e).

L’intensité monte alors d’un cran. Après un arrêt d’Hensen, Al. Zekan a l’opportunité de donner quatre longueurs d’avance aux siens, mais l’entrant Felici en décide autrement. Les deux équipes ne se lâchent pas d’une semelle (21-20, 38e).

On se rend coup pour coup : Murera et Huberty répondent à Al. Zekan et Köller (24-23, 43e). Les 2 minutes concédées un peu inutilement par F. Hippert font mal aux Dudelangeois (27-27, 48e).

Qui vont finalement parvenir à se détacher pour de bon avec le gardien Herrmann, le redoutable S. Etute et l’expérimenté Al. Zekan à la manœuvre (33-27, 57e). Et en plus tout le monde entre en jeu pour participer à la fête.