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[Cyclisme] Kevin Geniets en terrain connu


Kevin Geniets, ici en début de saison sur la Classic Var, revient avec plaisir sur les classiques ardennaises. (Photo : groupama-fdj)

Le champion national va participer pour la troisième fois, dimanche, à l’Amstel Gold Race où il a ses repères.

Kevin Geniets a pris soin de répondre au téléphone une fois acquis le succès de son coéquipier français, Guillaume Martin, du côté de Besançon. Le Luxembourgeois de l’équipe Groupama-FDJ, était forcément d’humeur joyeuse.

Pour en revenir au champion national, sa dernière course remontait à Milan-San Remo, le 22 mars dernier. Mais entre le Monument italien et l’Amstel Gold Race qu’il va courir dimanche pour la troisième fois de sa carrière (il a terminé 16e en 2023 et 43e en 2022), le champion national n’a pas vraiment débranché, hormis une petite période repos de cinq jours. «Je reviens juste d’un stage en altitude de deux semaines à Tenerife en vue du Giro. J’ai assez bien travaillé et je me sens bien. J’espère d’ailleurs me sentir bien dans les trois classiques qui arrivent», explique-t-il ainsi.

La matinée de vendredi était réservée à une reconnaissance du parcours. «Je me souvenais encore un peu. J’ai un bon souvenir de l’Amstel Gold Race. En 2023, j’avais pris un bon coup d’avance», assure l’intéressé avec cette promesse : «Dimanche, j’essaierai d’être acteur de la course et de réaliser un peu près la même chose.»

Sur l’Amstel Gold Race, son équipe va présenter des arguments. «Sur ce type de parcours, on aura deux leaders qui seront à leur aise, Romain Grégoire et Valentin Madouas. On a quand même la grande équipe ici», constate Kevin Geniets.

Dès qu’il y a Pogacar au départ, la course est plus bridée

Bien sûr, avec la présence au départ du champion du monde, le fameux Tadej Pogacar, il n’est pas aisé de tirer des plans sur la comète. «Dès qu’il y a Pogacar au départ, constate avec amusement Kevin Geniets, la course est plus bridée. Il n’y a guère que son équipe pour faire un tempo très élevée jusqu’à une attaque. C’est donc très difficile de prendre un coup d’avance. Il faudra quand même essayer de trouver l’ouverture.»

Lors de ses deux participations à l’Amstel Gold Race, Kevin Geniets n’a jamais connu une arrivée jugée au sommet du Cauberg. «Ce sera une belle arrivée, mais si « Pogi«  arrive tout seul avec une minute d’avance, cela ne changera pas grand-chose», sourit-il.

Miser sur la Flèche wallonne

Des trois Ardennaises, c’est sans aucun doute la cMiser sur la Flèche wallonnelassique néerlandaise qui lui convient le mieux, s’accorde-t-il à penser. «L’Amstel, vu le profil, c’est physiquement la moins dure des autres classiques ardennaises. Le placement joue énormément. Je ne veux pas dire qu’à l’Amstel on ne trouve pas de limite physique, mais tu peux jouer même si tu es un peu moins fort que les autres. Personnellement, c’est celle que je préfère», tranche-t-il.

C’est sur la Flèche wallonne que son équipe pourrait miser le plus. «On va y jouer nos cartes sur Romain Grégoire qui est très bon dans des arrivées comme au mur de Huy. Ce sera mon rôle de le placer du mieux possible. Mais les trois classiques lui conviennent. Pour Liège-Bastogne-Liège, Guillaume Martin qui vient de gagner à Besançon, va rentrer dans l’effectif. Sa forme est bonne…», constate encore le coureur luxembourgeois.

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