Le stade du FC Metz devrait prochainement être cédé par la Ville au Conseil départemental. Cet accord pourrait donner, enfin, le coup d’envoi des travaux de rénovation.
L’affaire est extrêmement bien engagée. « On est à deux doigts d’un accord définitif » , selon des sources recoupées. De toute façon, celui-ci doit être impérativement signé avant la fin de l’année et la naissance de la Grande région.
On saura donc bientôt les tenants et aboutissants du dossier entre la Ville de Metz et le Conseil départemental 57. La première revendrait pour un euro symbolique l’enceinte, dont elle est jusqu’à présent propriétaire, à l’assemblée du président Patrick Weiten.
Une passation de pouvoir qui serait historique. Pas incroyable cependant. Car une telle cession va dans le sens de l’histoire et paraît logique tant la municipalité messine s’est souvent étonnée que sa seule aide (importante) profite à l’ensemble des Mosellans. Sous-entendu : c’est au Département, aux reins plus solides, de s’occuper d’un lieu de cette dimension.
Inversement, les choses ont souvent bloqué parce que le Département hésitait à foncer dans tel ou tel projet concernant le stade Saint-Symphorien, qui ne lui appartenait pas…
Avec un tel accord, des barrières vont tomber dans un contexte positif de réconciliation majeure. D’autant que la Ville poursuivra son aide. Il reste à finaliser certaines contreparties.
Il fut un temps où le club utilisateur avait pensé à devenir propriétaire de Saint-Symphorien, quand un superbe projet avait vu le jour en 2007 en vue de l’Euro-2016, finalement abandonné en 2012. Mais le FC Metz de Bernard Serin, depuis, avait révisé sa position en avouant son impossibilité d’un rachat total.
Le monde grenat ne devrait pas perdre au change. Les premiers effets se traduiront sans aucun doute par la rénovation de la vieille et obsolète tribune sud. Toutes les collectivités locales, la Région lorraine aussi, étant partantes. Reste à savoir qui gérera le stade, le département mosellan ou le club ? Une question sans doute secondaire.
Alain Thiébaut (Républicain Lorrain)