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Un Burger King aux Trois-Frontières


 Cédric Aceti, le maire de Cosnes-et-Romain, et le futur patron du Burger King Christophe Vincent, devant le chantier. (Photo : le républicain lorrain)

Sur la route nationale des Quatre-Vents, le futur Burger King commence à prendre forme. Le recrutement est déjà lancé.

Devant le vaste terrain bordant la route nationale, Christophe Vincent observe le ballet discret des engins de chantier. Dans quelques mois, à cet emplacement encore vide, s’élèvera le nouveau restaurant Burger King qu’il pilote avec détermination. Grâce à une modélisation en 3D, le franchisé a déjà pu se projeter dans ce lieu où il investit l’équivalent d’un bien immobilier. «C’est toute une maison que j’ai mise dans ce projet», confie le quadragénaire, conscient des enjeux.

Ancien cadre dans les assurances chez Axa, il s’est découvert une vocation tardive pour la restauration rapide, à la suite d’une rencontre fortuite. De cette reconversion est née une certitude : «Ce métier est une véritable école de la seconde chance», explique le franchisé. Une dimension humaine qu’il entend préserver au cœur de cette implantation. Vendredi 11 avril, une première journée de recrutement s’est tenue dans une salle municipale aimablement mise à disposition par la mairie de Cosnes-et-Romain.

Cinq à six postes à pourvoir

Cette session était dédiée à la sélection des futurs managers, dont la formation, particulièrement exigeante, nécessite un démarrage anticipé. «Elle s’étale entre deux et dix semaines, il faut donc prendre de l’avance», explique le franchisé. Cinq à six postes sont à pourvoir à ce stade. Concernant les équipiers polyvalents, une soixantaine, au total, seront recrutés un peu plus tard. Leur formation ne durant que cinq semaines environ. À terme, ce sont jusqu’à soixante-dix postes qui seront créés, principalement en temps partiel, ce qui permettra notamment aux étudiants de l’IUT et des lycées professionnels des alentours d’accéder à un emploi adapté à leur rythme.

Le choix du site s’est imposé à lui, mais Christophe Vincent en perçoit désormais tout le potentiel. Niché entre la Belgique, le Luxembourg et le nord de la Meurthe-et-Moselle, le restaurant bénéficiera d’une position géographique stratégique. Reste une vigilance particulière à l’environnement : «Nous sommes conscients de la proximité des champs et de l’autoroute. Pas un papier ne devra traîner. Nous y veillerons», assure le Thionvillois.

Anaïs Riffi
(le Républicain lorrain)

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