Accueil | Sport international | [Football] Le PSG passe, mais sans la taille patron

[Football] Le PSG passe, mais sans la taille patron


Pacho (impliqué dans deux buts contre son camp) empêche Tielemans et Aston Villa de rêver. Mais que ce fut dur. (Photo : afp)

LIGUE DES CHAMPIONS (QUARTS DE FINALE) Après le tour de force de l’aller, les Parisiens ont souffert à Villa Park, après avoir pourtant mené 0-2 et donc 1-5 sur les deux matches.

Fallait-il seulement accorder la moindre attention à ce Dortmund – FC Barcelone dans lequel il fallait au club de la Ruhr remonter quatre buts? Ce n’est pas la réduction du score sur penalty de Guirassy, inscrit rapidement d’une panenka sous la barre et au milieu d’une grosse tempête allemande sur le but de Szczesny (11e), qui a changé quoi que ce soit à l’issue d’une double confrontation dont l’issue s’était écrite une semaine plus tôt. C’est ce qu’on croyait jusqu’à ce que Guirassy, à quelques centimètres de la ligne de but, mette un doublé au début de seconde période sur une remise de la tête de Bensebaini (2-0, 49e)… l’Algérien marquant contre son camp beaucoup trop tôt (2-1, 54e). Fin du suspense. Alors oui, Guirassy a mis un triplé (76e), mais c’était un peu court, pour le BVB.

À Villa Park, entre Aston Villa et le PSG, on a, très tôt, pensé que tout était fini après deux contres menés de main de maître par le PSG, avec une boulette de Martinez sur un centre pas compliqué, qu’Hakimi va mettre au fond après un sprint monumental (0-1, 11e), puis avec un tir précis, puissant, entré avec l’aide du poteau, d’un Nuno Mendes clinique (0-2, 27e). Paris, porté par ses latéraux, n’a alors pas le moindre doute sur sa qualification. Il confirme même son statut de nouveau grand favori au titre.

D’un coup, le PSG n’y est plus du tout

Et puis tout est parti en sucette. Perte de balle de Neves, jeu à trois qui permet à Tielemans de frapper de l’entrée de la surface et de marquer avec l’aide involontaire de Pacho, qui dévie au fond de son propre but, de la poitrine (1-2, 34e) et le retour au vestiaire se fait avec l’ombre, très lointaine, d’un doute. Sauf que pour une équipe anglaise, à domicile, cela suffit à mettre le feu à un stade. Le retour des vestiaires des Villans est homérique.

Donnarumma, lui, est monumental dans la bourrasque qui a ébranlé le PSG, en début de seconde période, malgré les deux buts qui ont tout relancé. Malgré quatre parades en or (littéralement) de leur gardien, les joueurs parisiens n’y sont plus et vont concéder deux buts. En n’attaquant pas McGinn, auteur d’une frappe lointaine en lucarne après des dizaines de mètres balle au pied sans être attaqué (2-2, 54e). En regardant Rashford servir Konsa au premier poteau (3-2, 57e).

Maintenu à flot par son gardien, iconique dans cette soirée, Paris va alors reprendre ses esprits. Avoir des options concrètes pour faire 3-3 et calmer tout le monde à Villa Park. Sauf que «Dibu» Martinez, champion du monde argentin, va être lui aussi dantesque dans la nette baisse de régime de son club en fin de match, sauvant les siens à deux reprises.

Cela n’empêchera pas Pacho, à la dernière minute, de sauver une dernière fois le PSG, de la cuisse, devant sa ligne. Paris est en demies. Le Barça aussi.

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .