Le Luxembourgeois de l’équipe Kern Pharma est au départ du Grand Prix de l’Escaut, une semi-classique belge située entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.
Changement de terrain. Changement de contexte. Mats Wenzel, le Luxembourgeois de l’équipe Kern Pharma qui était arrivé à égalité de points avec Primoz Roglic au classement du meilleur grimpeur du Tour de Catalogne, s’aligne aujourd’hui au départ du Grand Prix de l’Escaut (202,8 km/cat 1.Pro) d’une platitude absolue. Une course qui traditionnellement ravit les sprinteurs.
Pour résumer, après le départ, donné à Terneuzen, en province de Zélande (Pays-Bas), le peloton va retrouver la Belgique après 80 kilomètres de course. Il se dirigera vers Schoten avec un circuit final, à effectuer à trois reprises et comportant un secteur pavés de 1 700 mètres. Mais ce n’est évidemment pas de nature à effrayer les finisseurs.
Alors, que vient faire Mats Wenzel dans cette aventure? «Je suis content à l’idée de changer un peu de type de course», glisse-t-il malicieusement. On lui rappelle sa quatrième place lors des derniers championnats d’Europe du côté de Hasselt. «C’est vrai que je parviens généralement à bien faire sur ce type de parcours», reconnaît-il.
Mais après ce Grand Prix de l’Escaut, Mats Wenzel s’alignera la semaine suivante sur le Tour du Limbourg, puis deux jours plus tard sur la Flèche Brabançonne, laquelle devrait encore mieux lui convenir.
Toujours est-il que Mats Wenzel sera le seul coureur luxembourgeois au départ aujourd’hui.
Une cohorte de finisseurs
Concernant les favoris, pas de doute possible, ce sont les sprinteurs. Le Belge Tim Merlier (Soudal-Quick Step) va défendre son bien. Le duel avec son compatriote Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) promet beaucoup. Ce dernier qui s’est imposé à Schoten en 2023 et 2021, vise naturellement un triplé.
Toujours chez les sprinteurs, on gardera à l’œil des garçons comme le Norvégien Alexander Kristoff (Uno-X), d’ailleurs vainqueur ici en 2022. Les Néerlandais Dylan Groenewegen (Jayco AIUla) et Cees Bol (XDS Astana), l’Italien Alberto Dainese (Tudor), ses compatriotes Elia Viviani (Lotto), Matteo Moschetti (Q36.5), le Tchèque Pavel Bittner (Team Picnic), l’Australien Sam Welsford (Red Bull-Bora), l’Allemand Tim Torn Teutenberg (Lidl-Trek), et les Belges Milan Fretin (Cofidis) et Gerben Thijssen (Intermarché-Wanty) sont autant de postulants en puissance.
Bref, l’emballage final vaudra forcément le coup d’oeil…
Marie Schreiber fait sa rentrée
Pas la peine d’en rajouter. C’est ce que doit penser Lorena Wiebes. La sprinteuse néerlandaise de l’équipe SD Worx-Protime, lauréate des quatre dernières éditions, se concentre sur Paris-Roubaix qu’elle rêve de remporter, on la comprend. Il reste néanmoins de jolis noms dans le peloton de l’épreuve femmes, longue de 130,3 km (cat 1.1). Comme la Néerlandaise Charlotte Kool (Team Picnic) ou les Italiennes Elisa Balsamo (Lidl-Trek) et Chiara Consonni (Canyon). cette dernière fera équipe avec l’Anglaise Zoé Backstedt.
Mais côté luxembourgeois, on observera que c’est la rentrée de Marie Schreiber. La championne nationale qui s’est bien entraînée après sa coupure suite à sa saison de cyclo-cross, revient en course avec son équipe SD Worx-Protime emmenée par la Néerlandaise Femke Gerritse en grande forme puisqu’elle vient de s’imposer le week-end dernier sur la Volta NXT Classic.
Marie Schreiber ne sera pas seule puisqu’on retrouvera Nina Berton (EF Education Oatlty) qui joint, comme sa coéquipière canadienne Alison Jackson (lauréate de Paris-Roubaix 2023), l’utile à l’agréable entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Enfin, Liv Wenzel (Hess Cycling) sera également de la partie.