L’UNA a longtemps volé, offensivement, sous la direction de Bensi? Il semble caler au plus mauvais moment.
Un petit rappel, pour rafraîchir les mémoires : la reprise en main de Stefano Bensi avait accouché d’une moyenne de buts dingue en championnat avec 13 buts inscrits sur les trois dernières journées de l’année 2024. Et jusqu’à la mi-mars, elle tournait encore à 14 buts inscrits en six matches pour graver dans le marbre l’effet boeuf que ce nouveau staff a produit sur le secteur offensif. Trois buts de moyenne alors qu’avant, c’était à peine plus d’un seul.
Et puis voilà qu’avril arrive et qu’en deux défaites consécutives, Strassen ne marque qu’un but en 180 minutes, mais pas n’importe comment. Avec un maximum de manque de réalisme. Les statistiques de son match à Niederkorn le disent. Il a tiré seize fois au but. C’est quatre fois plus que le Progrès, qui a fini avec un but au compteur avec seulement… deux frappes cadrées.
«On a perdu à l’expérience, c’est triste»
«Sans leur manquer de respect, on était la meilleure équipe, se lamente Koray Özcan. Là, on a perdu sur leur expérience et c’est triste. Ce n’est pas mérité». «On a fait le match qu’il fallait, enrage Stefano Bensi. Mais ces deux derniers matches, on n’est pas efficace. Il faut aller la provoquer, cette efficacité». Car samedi, dans le sillage d’un Matheus d’une classe folle et qui joue juste mais qui n’a finalement marqué que trois buts sur les six derniers matches de DN, Strassen a eu ses opportunités au moins de revenir au score. Mais entre la volée puissante de Perez qui file au ras du poteau, le face-à-face perdu de Gonçalves qui dévisse à côté, le pénalty supposé mais pas accordé à Matheus
La semaine prochaine, l’UNA va jouer Pétange, qui en 2025 avait signé cinq clean-sheets en sept rencontres de DN avant d’affronter le RFCU, hier. Le challenge est à la hauteur de l’enjeu : une place sur le podium dépend entièrement de la capacité de cette attaque à rallumer le feu qui la faisait brûler tout ce qu’elle touchait durant l’hiver.
J. M.