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[BGL Ligue] Progrès : c’est fini, les zombies ?


(Photo : mélanie maps)

BGL LIGUE (23e JOURNÉE) Le Progrès Niederkorn peut revenir pour de bon dans la danse européenne s’il bat Strassen. «On nous a enterrés trop vite», dit le club.

Selon Samuel Scholer, ce n’est pas encore une dynamique. Pourtant, trois victoires de suite, Coupe comprise, avec à chaque fois trois buts inscrits, cela commence à ressembler à un vrai retour sur le devant de la scène et le mot «revanchard» a été prononcé, vendredi, par le technicien niederkornois qui doit assumer au moins un aspect irréductible du retour des ambitions pour le Progrès : «Nous sommes concentrés sur le fait de revenir sur le devant de la scène. On nous a enterrés un peu trop tôt et je ne vous cache pas que tout ce que nous avons entendu ces dernières semaines et continuons à entendre sur nous, a servi de levier à l’intérieur du vestiaire».

Sachant que le F91 va arriver dans deux semaines et que les positions se sont singulièrement resserrées, le Progrès – Strassen tombe donc à point nommé pour Niederkorn, soucieux de rester ce revenant dont tout le monde continue de se demander d’où revient ce mort-vivant qui n’avait signé qu’une victoire en sept rencontres entre début décembre et début mars. «Moi, ce que je sais, confesse Scholer, c’est que si on fait une nouvelle contre-performance, alors tout ça n’aura servi à rien et on retombera à zéro.» S’imposerait-il une forme de pression, d’un coup, le staff niederkornois? «Je préfère quand même que ce soit Strassen, le favori. Plutôt eux que nous.»

C’est un statut que Stefano Bensi ne fuit pas. Même pas après la surprise qui a vu son Strassen perdre contre Mondorf, le week-end passé, après dix rencontres consécutives sans connaître la défaite. «On ne va pas mettre quatre mois à la poubelle juste pour ça.» Le technicien croit fort à la nouvelle stature gagnée des derniers mois par ses joueurs et voir l’UNA là, tout contre le podium, avec le même nombre de points et le même goal-average que le Swift semble permettre d’achever la mue.

Strassen n’est plus un outsider et il le sait : c’est plutôt un chasseur. De zombies ou de tout ce qui traîne, pour lesquels il ne montrera aucune pitié en cas de faiblesse, car il est hors de question de s’en remettre au hasard et éventuellement à la Coupe voire à l’absence de licence pour le Swift. Bensi veut l’Europe sans rien devoir au hasard : «Je ne joue pas au poker avec les licences. Ni avec le Progrès qui a un effectif pour prendre une des trois premières places». Freak show au Haupert, samedi soir.

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