Accueil | Sport national | Canach incrimine M. Krüger pour son match arrêté, le patron des arbitres réplique

Canach incrimine M. Krüger pour son match arrêté, le patron des arbitres réplique


Alex Krüger aurait outrepassé ses droits, selon la Jeunesse. (Photo : Alain Rischard)

Canach – Käerjeng, interrompu à 2-0, l’aurait été à l’instigation du patron des arbitres. De lourdes accusations portées par l’actuel 4e de PH, qui sous-entend que le président du CAF, affilié à Berbourg, a pesé pour faire interrompre un match qui n’allait pas dans le sens de son club.

La Jeunesse Canach ne digère pas. Alors qu’elle menait 2-0 contre Käerjeng un match d’une extrême importance dans sa course aux barrages en vue d’envisager un retour parmi l’élite, elle a vu le match interrompu juste après le retour des vestiaires pour cause de blessure de M. D’Angelo.

La FLF avait proposé, à l’automne dernier, d’introduire un nouveau règlement permettant de reprendre les matches là où ils en étaient restés. Mais le texte, mal fagoté pour pas mal de clubs, avait été retoqué et est en cours de réécriture. Du coup, ce Canach – Käerjeng, il va falloir le rejouer en intégralité et cela ne passe pas du tout auprès de Canach, qui monte au front.

Selon le club, l’arbitre du match et l’un de ses assistants ont en effet proposé de poursuivre en inversant leurs rôles. Toujours selon la Jeunesse Canach, qui a bien entendu manifesté sa volonté de poursuivre, c’est le refus manifesté par Noé Ewert, capitaine de l’UNK, qui aurait entraîné l’arrêt de la partie… mais pas que.

L’affirmation est en effet lourde de sens, mais Canach, visiblement, l’assume : M. Krüger, récemment élu au conseil d’administration de la FLF, propulsé chez des arbitres du pays en remplacement de Charles Schaack et qui était ce jour-là présent en tant qu’observateur des arbitres «est intervenu de manière active et répétée dans le processus décisionnel», dixit la Jeunesse.

Les deux clubs auraient dû se mettre d’accord sur place, assure M. Krüger

Qui affirme que c’est lui qui a outrepassé ses droits en interrompant le dialogue entre les parties concernées et affirmant dans le vestiaire que l’adjoint de M. D’Angelo n’avait pas les compétences requises. Il aurait, en outre, écrit dans une lettre officielle, «estimé qu’il fallait arrêter le match». «Comment un simple observateur peut-il décider qu’un match doit être arrêté?» s’interroge le club lésé.

L’observateur incriminé, lui, se défend après avoir donné sa version au tribunal : «J’ai eu une minute pour prendre cette décision. Mon seul but, c’est de protéger les arbitres. Et quand je vois dans quel état est l’arbitre de touche dont nous parlons aujourd’hui, vu la pression qu’il a subi, je sais que j’ai bien fait»

Le fait que M. Krüger soit affilé au club de Berbourg, concurrent direct pour les places de barragiste, n’arrange pas l’affaire. «Qu’on m’accuse de ça… Qu’est-ce que je peux répondre? Que nous allons continuer à travailler ces prochains mois sur les statuts pour que cela n’arrive plus». Toutefois, Alex Krüger précise que l’article 12 ne concerne qu’une éventuelle absence de l’arbitre et non pas une blessure. Que la notion même en est absente et qu’en l’espèce, il aurait été nécessaire que les deux clubs se mettent d’accord sur la désignation d’un des adjoints. Ou la rencontre est annulée.

Julien Mollereau

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .