Mis sous pression par Dudelange, facile tombeur la veille du Standard (24-35), Berchem n’a fait qu’une bouchée de Käerjeng (28-42), mercredi, tandis que les Red Boys, accrochés par Esch (24-24), conservent leur trône.
Contrats à moitié remplis. Tenus à une obligation de résultat après la victoire nette et sans bavure de Dudelange la veille dans la capitale (24-35), où l’arrière droit Josip Ilic s’est illustré en plantant la bagatelle de 10 buts, Berchem a fait respecter la hiérarchie, mercredi, sortant largement vainqueur de son duel avec Käerjeng (28-42) tandis que les Red Boys, longtemps menés au score, ont été accrochés par Esch dans une rencontre qui aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre (24-24).
Malgré tout, les Differdangeois, qui comptent le même nombre de points que les Berchemois (34), préservent leur première place grâce à leur succès obtenu le mois dernier face à cet adversaire. Le HBD complète le podium avec une longueur de retard sur le duo de tête. En déplacement au Um Dribbel où les Dudelangeois avaient été tenus en échec voici un gros mois, le tenant du titre a maîtrisé son sujet devant une formation locale pas franchement à son aise en championnat.
Les Berchemois attaquent la partie pied au plancher avec l’inévitable demi-centre Guden à la baguette, auteur à lui seul de six des neuf premiers pions de son équipe (4-9, 11e). Pendant ce temps-là à Niederkorn, les hommes de Nikola Malesevic éprouvent toutes les peines du monde à franchir la défense eschoise.
Preuve en est : les locaux ne trouvent pas le chemin des filets pendant neuf (très) longues minutes alors que dans le camp adverse, Barkow, Clemente ou encore Kirsch s’en donnent à cœur joie pour mettre les leurs sur de bons rails (3-8, 13e). En parvenant à bien cadenasser les armes offensives differdangeoises et en se montrant efficaces en attaque, les Eschois dominent les débats (6-11, 20e).
Plus serré que jamais
À quelques kilomètres plus au nord, le HCB mène tranquillement sa barque grâce à son redoutable collectif (9-18, 21e). Une avance confortable qui permet à Marko Stupar de faire souffler ses cadres. Les jeunes pousses du club, à l’image de Mousel, en profitent pour gratter du temps de jeu. Ces derniers se mettent au diapason et à l’heure de la pause, le constat est sans appel : les visiteurs comptent déjà huit unités d’avance au tableau d’affichage (14-22).
Dans l’autre affiche de la soirée, fort d’une arrière-garde hermétique et d’un gardien expérimenté, Figueira (45 ans), au rendez-vous, Esch caracole en tête à la pause (9-14). Mais les Red Boys reviennent des vestiaires dans de bien meilleures dispositions. Au point de revenir à égalité sur une banderille signée Rahim parti en contre-attaque (18-18, 46e). Puis dans la minute qui suit, le gardien Mudrinjak, depuis sa propre zone, donne l’avantage aux siens en marquant dans le but vide.
De son côté, Berchem ne se prive pas pour enfoncer le clou contre des Bascharageois impuissants (20-33, 44e). Ivan Garcia, habituelle doublure de Szilveszter Liszkai, fait son apparition sur le parquet et se met rapidement en évidence. Bien trop forts, les Berchemois filent vers une victoire qui ne souffre d’aucune contestation possible. Et tout le monde participe à la fête à l’instar d’Hippert, peu utilisé d’ordinaire.
À Niederkorn, on se dit que Becvar et ses partenaires, revenus à hauteur, vont réussir à faire la différence en fin de match, comme récemment face aux deux autres cadors du pays. Une tendance qui semble se confirmer lorsque Differdange creuse un petit écart après une réalisation de l’arrière gauche Semedo (23-20, 52e).
C’était compter sans la résilience des joueurs de Rajko Milosevic. Qui, avec la mentalité qu’on leur connaît, réussissent à déjouer les pronostics, repartant ainsi avec un point. Differdange conserve son trône, mais plus de grand-chose. La lutte pour le titre continue de battre son plein.