Le coureur luxembourgeois de l’équipe Lotto Development a expliqué que ce succès au pays lui faisait beaucoup de bien.
Pour l’ouverture de la saison luxembourgeoise à Bech, l’ACC Contern tenait à marquer le coup. On retrouvait énormément de monde au départ dans toutes les catégories. Plus de deux mois après la fin de saison de cyclo-cross, on a eu la chance de revoir les coureurs, tels que Mathieu Kockelmann (Lotto Development), Arno Wallenborn (Tudor Devo) ou encore Charel Meyers (VCU Schwenheim) sur le bitume grand-ducal.
Dès les premiers mètres de la course, l’homme en forme du VCU Schwenheim, qui a eu de la malchance samedi sur une course en Belgique en chutant à 500 mètres de l’arrivée, avait une revanche à prendre. «J’avais à cœur après la malchance des derniers jours de me rassurer et de me battre pour la victoire. Je me sentais vraiment bien en plus, quand Mathieu Kockelmann est revenu avec Tim Diederich sur moi et Philippe Schmit, le groupe travaillait très bien ensemble», expliquera après coup Charel Meyers.
Les quatre hommes s’entendent parfaitement bien et au fur et à mesure des tours passés, leur avance sur le peloton où on retrouvait, par exemple, Tom Paquet ou encore d’Arno Wallenborn, ne fit que de s’agrandir.
«Il fallait que je roule à fond»
À deux tours de la fin, le vainqueur ne se trouve nulle part ailleurs que dans ce groupe du quatuor de tête. Mathieu Kockelmann accélère la cadence sans vraiment attaquer. Et vu ses résultats depuis le début de sa saison et avant de très grands objectifs dans les prochaines semaines, Mathieu Kockelmann est là où il doit être. «J’ai parlé avec mon entraîneur et aussi avec l’équipe qui a accepté que je roule à Bech. Mais il fallait que je fasse la course à fond pour que ça soit comme un bon entraînement en réel. Dans la descente de l’avant-dernier tour, j’ai pris le virage plus rapidement que les tours précédents, ce qui m’a permis de prendre une avance de quelques mètres. J’ai alors continué mon effort pour creuser l’écart. Je savais que j’avais toutes mes chances si on arrivait ensemble au sprint, car je connais bien le parcours et surtout le final. Mais je ne voulais pas prendre le risque d’arriver au sprint. J’ai continué jusqu’à l’arrivée. C’est une victoire qui fait du bien, on n’a pas souvent la chance de s’imposer sur le sol national, ça fait donc plaisir de gagner ici sur ce parcours qui me plaît beaucoup», confessa Mathieu Kockelmann.
Premier élite sans contrat, Charel Meyers était aussi satisfait de sa deuxième place et de sa victoire dans sa catégorie avant le Circuit des Ardennes et surtout la Coupe de France des clubs de DN2 qui est un gros objectif pour son équipe.
De notre correspondant Alexandre Adam