Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, s’est déplacé mercredi à Schengen dans le cadre de la présidence luxembourgeoise du Comité des ministres du Conseil de l’Europe.
À l’ordre du jour ont figuré des thématiques telles que l’avenir de l’espace Schengen, la démocratie, les fusions entre communes ainsi que les jumelages et collaborations entre communes.
Devant les membres du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux – l‘assemblée politique représentant les autorités locales et régionales des 46 États membres du Conseil de l’Europe – le ministre luxembourgeois a lancé un appel : «L’Europe, forte de ses valeurs, doit réaffirmer son engagement pour une démocratie locale et régionale vivante et agile, capable de répondre aux défis contemporains.»
Léon Gloden renvoie notamment aux «menaces que représentent le populisme, la désinformation et la polarisation». Pour y faire face, il serait plus que jamais important de miser sur «une gouvernance locale transparente et participative».
Lors de son intervention, le ministre des Affaires intérieures a aussi tenu un nouveau plaidoyer en faveur d’une Europe sans frontières. Il a réaffirmé l’«opposition du Luxembourg aux contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen. Le gouvernement a pris la décision d’interpeller la Commission européenne pour protester contre les contrôles menés depuis l’automne dernier à sa frontière avec l’Allemagne. «Schengen, c’est nous tous. Il est essentiel d’éviter toute perturbation inutile du trafic transfrontalier et de préserver notre vivre-ensemble», a insisté Léon Gloden, cité dans un communiqué.
Dans cet ordre d’idées, le ministre a rappelé que l’Europe «se construit au quotidien à l’échelle locale et régionale». «Notre force réside dans notre unité et notre engagement commun pour un avenir meilleur», conclut-il.