Les nouvelles expertises ordonnées l’an dernier n’ont pas apporté d’élément significatif à l’enquête sur la mort de Grégory Villemin, il y a plus de 40 ans.
L’enquête sur la mort du petit Émile fait inévitablement repenser au drame du petit Grégory. Hasard du calendrier, le parquet de Dijon a indiqué ce mercredi matin que les expertises complémentaires ordonnées l’an dernier pour tenter d’élucider la mort du petit garçon, il y a plus de 40 ans dans les Vosges, n’ont pas donné « d’éléments significatifs ».
Les investigations « se poursuivent »
« Cependant, les investigations se poursuivent sous l’autorité du président de la chambre de l’instruction de Dijon », a-t-il ajouté, confirmant une information de FranceInfo.
Les parents « restent confiants dans la justice, et leurs avocats restent déterminés », a commenté François Saint-Pierre, un des avocats des époux Villemin.
En mars 2024, suite à la demande des parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon avait accordé ces vérifications complémentaires.
Des traces d’ADN, la biométrie vocale…
Les analyses portaient notamment sur des traces d’ADN trouvées sur les cordelettes qui entouraient le corps de l’enfant, son anorak, son menton et certains courriers du « corbeau ». Jusque-là, les échantillons concernés n’avaient pas été soit répertoriés, soit attribués à une identité particulière, soit croisés avec d’autres éléments de la procédure.
Par ailleurs, une analyse sur la faisabilité d’une éventuelle étude de la « biométrie vocale », sorte « d’ADN de la voix », avait été ordonnée sur les appels téléphoniques du corbeau, afin de la comparer avec d’autres voix enregistrées à la même époque.
Ces nouvelles expertises avaient suscité l’espoir de faire enfin la lumière sur la mort du garçonnet de quatre ans, retrouvé le 16 octobre 1984 pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges.