Alors que les comités scolaires se réunissent pour organiser la prochaine rentrée, le syndicat souhaite que le gouvernement accorde plus de ressources à l’éducation.

En pleine préparation de l’année 2025/2026, les comités scolaires sont comme chaque année confrontés à un dilemme : comment organiser au mieux les classes avec les moyens fournis à chaque école? Si le système de contingent mis en place en 2010 avait pour but de mieux répartir les ressources au sein des établissements, il entraîne aussi, par son manque de flexibilité, «mécontentement et frustration» auprès des comités et des enseignants, selon le SEW/OGBL.

L’idéal serait d’offrir davantage de soutien et de mesures d’aide tout en créant des classes plus petites. Mais dans les faits, tout cela paraît improbable. «Pouvoir faire les deux simultanément est, dans le système actuel, quasiment impossible dans de nombreuses écoles», affirme le syndicat. Les écoles se retrouvent ainsi obligées de prendre des décisions «qui se font au détriment des élèves et de leurs chances d’apprentissage».

Des besoins grandissants

Pour appuyer son propos, le SEW/OGBL reprend les conclusions de l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de la qualité scolaire (OEJQS). Ce dernier affirme que les 20 % de ressources supplémentaires prévus pour les écoles avec un indice social bas sont largement insuffisants pour répondre de manière équitable et efficace aux besoins des élèves. Un constat que le syndicat assure observer au quotidien.

Ce manque de moyens est d’autant plus criant que les écoles sont confrontées à d’importants défis liés à l’inclusion et à l’introduction d’un nouveau curriculum. La mise en place d’un nouveau programme de mathématiques et celle, imminente, du projet Alpha, qui nécessiterait 150 classes supplémentaires, entraînent également une augmentation des besoins. Pour le syndicat, des ressources supplémentaires sont donc indispensables.

«En tant que SEW/OGBL, nous appelons avec insistance le ministère de l’Éducation à revoir en profondeur le système de contingent et à l’adapter à la hausse. Nos écoles ont besoin de marge de manœuvre pour pouvoir réagir de manière flexible et ciblée aux besoins de leurs élèves.»