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[Handball] Les Rout Léiwen en quête de constance à Hasselt


Le petit nouveau Vincent Kreiselmaier et ses équipiers ont une «revanche» à prendre. (Photo : fern konnen)

Pour espérer rapporter un résultat de Belgique à l’occasion de sa quatrième rencontre dans la phase 2 des qualifications de l’Euro-2026, la sélection nationale va devoir réaliser un match plein, dimanche, ce qui n’a pas été le cas quatre jours plus tôt à la Coque.

Si l’issue semblait inéluctable en novembre dernier à Prague contre les Tchèques, quand bien même ils ont longtemps fait de la résistance, puis trois jours plus tard à la Coque, où ils n’ont pas été ridicules face aux futurs vice-champions du monde croates, les Rout Léiwen étaient en droit de se dire qu’il existait une réelle possibilité de décrocher leur première victoire dans le cadre de la deuxième phase des éliminatoires de l’Euro-2026, mercredi, lors de la venue de la Belgique, elle aussi battue avec des écarts plus ou moins similaires par les deux favoris du groupe 5.

Un rendez-vous qu’ils avaient coché dès la parution du calendrier. Et personne ne s’en cachait. Alors forcément, la pilule a été d’autant plus difficile à avaler. «Perdre de 10 buts à la maison (22-32) face à un adversaire contre lequel on avait dit vouloir faire un résultat, ce n’est pas acceptable», pestait le capitaine Ben Weyer, encore désemparé plusieurs minutes après le coup de sifflet final. L’expérimenté ailier droit Tom Krier ne disait pas autre chose : «Perdre de 10 buts, c’est beaucoup trop.»

Leur sélectionneur, Maik Handschke, non plus : «C’est compliqué de trouver les mots, surtout que nous nous étions fixé des objectifs élevés.» Pour éviter qu’une telle désillusion ne se reproduise à quatre jours d’intervalle et tenter d’assurer sa présence au même stade de la compétition lors de la prochaine campagne (les pires derniers devront passer par le tour de promotion), la sélection nationale va devoir apprendre à mieux gérer ses temps faibles, dimanche, en terres belges.

Il faut être conscient qu’un match dure 60 minutes

Sur l’un d’entre eux, les Luxembourgeois, qui menaient 10-8 à la 19e, juste avant que le sélectionneur adverse, Cherif Hamani, décide de poser un temps mort bien senti, ont encaissé un 4-0 après celui-ci, se retrouvant ainsi en retard de deux buts à la 23e minute de jeu (10-12). Par la suite, les débats se sont rééquilibrés avant ce trou d’air fatal vécu au cours du dernier quart d’heure. «La différence entre les Belges et nous, c’est qu’eux ont joué jusqu’à la fin», se désole Tom Krier.

Et ont aussi été nettement plus efficaces offensivement parlant, malgré les prouesses d’un Mika Herrmann inspiré dans les cages (14 arrêts en 49 min). «On ne peut pas gagner un match avec 22 buts marqués, surtout pas à ce niveau», disait l’arrière Loïc Kaysen à nos confrères du Wort. «Nous pouvons être plus ou moins satisfaits de notre défense, mais en attaque nous nous sommes parfois trop précipités et nous avons manqué trop de tirs. Et cela s’est répercuté sur toute l’équipe», abondait l’entraîneur Maik Handschke.

Mais dans leur malheur, les handballeurs du Grand-Duché ont une chance : ils peuvent rapidement rebondir. «On ne va pas là-bas pour rien. Mais il faut être conscient qu’un match dure 60 minutes, explique avec son franc-parler habituel le pivot Ben Weyer. Ce n’est pas normal de perdre une rencontre de 10 buts en l’espace de 15 minutes, on doit se poser de vraies questions.» La déception digérée, les Rout Léiwen ont bien l’intention de «montrer un autre visage» en signant une meilleure partition. «Nous avons le potentiel pour, conclut Maik Handschke. Les garçons l’ont déjà prouvé.»

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