Il n’y a guère eu de suspense samedi soir en finale de la Coupe de Luxembourg. Strassen a battu Fentange 3 sets à 0, s’adjugeant ainsi le trophée pour la 17e fois de son histoire.

Forcément, la joie était de mise dans le clan des Jaune et Noir du VC Strassen, samedi sur le coup de 22 h. Les joueurs de Massimo Tarantini ont dominé la finale de la Coupe de Luxembourg contre Fentange, même si les deux formations ne se sont pas lâchées pendant les deux premiers sets, chacune jouant à fond les points.

Comme en témoigne, en début de manche, ce ballon sauvé in extremis par un plongeon de Vujovic, puis dans l’autre camp par Garbo dans le même style. Malgré deux sets de bonne facture où les hommes de Dragan Vujovic sont restés au contact (17-17, 21-20), ces derniers finissaient à chaque fois par subir un peu plus le jeu de sape de Strassenois plus entreprenants dans les moments clés.

À l’image de ces deux missiles décochés pleine ligne par Gajin et Camargo, qui trouvaient l’espace pour expédier le ballon dans le carré adverse.

Si près et si loin à la fois, les coéquipiers de Lomacz finissaient par lâcher l’affaire 25-21 dans la première manche et 25-22 dans la deuxième. Comme souvent lors de ses confrontations, le champion du Grand-Duché avait encore su trouver les ressources nécessaires pour s’échapper petit à petit au bon moment et ôter tout d’espoir à son adversaire.

Luka Marinkovic, le central serbe du VCF, ne pouvait que constater la supériorité de l’adversaire : «On a donné le meilleur de nous-mêmes dans les deux premiers sets. On s’est surpassés et on n’était pas loin à chaque fois de pouvoir remporter le set. Après, remporter le match c’est autre chose face à une équipe comme Strassen, qui n’a pas un énorme service mais qui est très forte au bloc-défense.

Leur force réside aussi dans le fait qu’ils sont stables dans leur jeu, ils ont peu de temps faibles et lorsqu’ils en ont, ils savent les gérer parfaitement.»

Pas simple malgré tout

L’ex-joueur de Martigues et du Grand Nancy regrettait également quelques décisions du corps arbitral : «Je ne veux pas trop parler de l’arbitrage, mais il faut reconnaître qu’il y avait certaines décisions fort discutables. Je crois que Strassen n’avait pas besoin de ça pour gagner.»

À 2 manches à 0, la machine était lancée. Impossible pour Fentange d’y glisser le grain de sable qui pouvait faire dérailler la belle mécanique de l’ogre strassenois. Le troisième set voyait le VCS réciter son volley en créant d’emblée un écart conséquent (6-2, puis 15-9). Milosevic au service concluant le travail (25-14).

Une victoire en trois sets, mais stressante pour le capitaine Gilles Braas : «Cela ne se voyait peut-être pas en dehors du terrain, mais on avait de la pression. Je ne dirai pas que Fentange nous a fait douter, mais c’est une équipe qui est difficile à jouer quand tu ne prends pas largement le score. On a commis des fautes qu’on ne commet pas habituellement.»

Un avis partagé par le technicien du VCS, Massimo Tarantini : «Cela n’a pas été simple. On a laissé pas mal d’énergie et de force dans notre match face à Lorentzweiler et cela s’est ressenti sur cette finale. On a eu plus de mal à finir les points, mais heureusement on a pu compter sur une efficacité au bloc pour faire la différence. C’est un premier objectif de rempli. Place maintenant aux play-offs.»

En effet, le VC Strassen va préparer sa demi-finale de championnat contre Lorentzweiler pour tenter de réussir un nouveau doublé.

De notre correspondant Gilles Tarral